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MINISTÈRE DE L'EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA COHESION SOCIALE
CONVENTIONS COLLECTIVES

Convention collective nationale
IDCC : 3. - NAVIGATION INTÉRIEURE TRANSPORT DE MARCHANDISES (ouvriers)
(28 octobre 1936)
(Etendue par arrêté du 19 mars 1938, Journal officiel du 30 mars 1938)

Brochure n° 3293 - Supplément n° 1

Convention collective nationale
IDCC: 1974 - NAVIGATION INTÉRIEURE TRANSPORT DE PASSAGERS (cadres, ETAM)
(1re édition. - Avril 1998)

AVENANT DU 25 FÉVRIER 2004 RELATIF À LA DÉLIBÉRATION DE LA CPNEFP PORTANT SUR LA CRÉATION DU CQP « CAPITAINE DE BATEAU FLUVIAL » POUR LE PERSONNEL NAVIGANT DES ENTREPRISES DE TRANSPORT FLUVIAL

NOR : ASET0450415M
IDCC : 3, 1974

Entre :

Le comité des armateurs fluviaux,

La fédération générale des transports et de l'équipement CFDT ;

La fédération nationale des ports et docks CGT ;

Le syndicat général de la marine fluviale ;

La fédération de l'équipement, de l'environnement, des transports et des services Force ouvrière ;

La fédération nationale de l'encadrement des transports et du tourisme CFE-CGC,

il a été convenu ce qui suit :

Délibération de la CPNEFP, en date du 25 février 2004, portant création au CQP « Capitaine de bateau fluvial » pour le personnel navigant des entreprises de transport fluvial.

Certificat de qualification professionnelle (CQP) « Capitaine de bateau fluvial »

1. Création. - Titre et position du CQP

1.1. Création du CQP

Considérant les besoins prévisibles des entreprises de transport fluvial en personnel qualifié pour la conduite des bateaux eu égard notamment aux nombreux départs en retraite de conducteurs dans les prochaines années, et aux évolutions des conditions d'exercice des métiers,

Considérant que ces besoins ne pourront pas être satisfaits par la seule voie des formations initiales existantes (certificat d'aptitude professionnelle de navigation fluviale et mention complémentaire transporteur fluvial) en raison notamment des limites d'âge ;

Considérant que les formations initiales existantes (certificat d'aptitude professionnelle de navigation fluviale et mention complémentaire transporteur fluvial) n'ont pas pour vocation à former directement des conducteurs, mais, le premier, des matelots qualifiés, et, le second, des transporteurs fluviaux (entrepreneur artisanal ou responsable d'une unité de production dans un armement fluvial) ;

Considérant les nouvelles conditions de passage de l'examen du certificat général de capacité et la nécessité pour le secteur professionnel de disposer d'un dispositif aidé d'insertion professionnelle de candidats aux métiers de la navigation et de lisibilité des évolutions de carrière professionnelle ;

la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) représentant les employeurs et les salariés du transport fluvial (marchandises et passagers) décide de créer au niveau de la branche transport fluvial un certificat de qualification professionnelle dont la définition et les conditions de délivrance sont fixées ci-après.

1.2. Titre du CQP

CQP « Capitaine de bateau fluvial ».

Remarques : ce titre a été préféré à conducteur (terme utilisé notamment dans le règlement général de la police, le décret n° 2002-1104 du 29 août 2002 modifiant le décret n° 91-731 du 23 juillet 1991 relatif à l'équipage et à la conduite des bateaux circulant ou stationnant sur les eaux intérieures) et son arrêté d'application du 19 décembre 2003, pour mettre l'accent sur le fait qu'il s'agit de former des futurs responsables de la conduite d'unités fluviales importantes ou spécialisées, capables de piloter leur unité en gérant l'ensemble des moyens humains et techniques y afférent, dans le respect des réglementations relatives à la sécurité et à l'environnement et du souci de la compétitivité du secteur.

1.3. Position du CQP

Le CQP « Capitaine de bateau fluvial » se positionne entre le certificat d'aptitude professionnelle de navigation fluviale et la mention complémentaire transporteur fluvial dont il reprend l'essentiel de deux des trois modules (fonction : gestion des moyens humains et techniques et fonction : gestion des risques et de la sécurité).

2. Champs d'application géographique, professionnel et catégorie du CQP

2.1. Champ d'application géographique

Le présent accord a pour champ d'application géographique l'ensemble du réseau navigable français ainsi que sur les voies navigables étrangères ou à régime international pour autant que les salariés concernés soient employés par des entreprises ayant leur siège social sur le territoire métropolitain.

2.2. Champ d'application professionnel

Le présent accord s'applique à l'ensemble des entreprises ayant leur siège social en France :

2.2. Champ d'application catégoriel

Le présent accord s'applique au personnel navigant (chargé de la conduite et de l'entretien des bateaux de navigation intérieure) des entreprises comprises dans le champ d'application :

3. Référence aux emplois qualifiés correspondants

Le terme de « Capitaine de bateau fluvial » utilisé comme titre dans le présent CQP couvre :

N.B. - Les salariés occupant les emplois cités ci-dessus ne sont pas présumés titulaires du CQP capitaine de bateau fluvial pour autant (cf. 12. - Modalités de validation des acquis professionnels).

4. Référentiel des activités professionnelles

Le référentiel des activités professionnelles est défini à l'annexe IV du présent accord.

5. Référentiel des compétences

Le référentiel des compétences est défini à l'annexe V du présent accord.

6. Objectif de la formation

L'objectif de la formation à l'obtention du CQP « Capitaine de bateau fluvial » est :

7. Public visé et pré-requis

7.1. Public visé

Le CQP « Capitaine de bateau fluvial » s'adresse :

7.2. Pré-requis minima

L'accès en formation pour l'obtention du CQP « Capitaine de bateau fluvial » est ouvert :

7.3. Précisions

L'attention des candidats est attirée sur :

8. Cadre juridique de la formation au CQP

Le CQP « Capitaine de bateau fluvial » se prépare :

9. Seuils d'accueil des titulaires de diplômes professionnels et du CQP

9.1. Principes ;

Le titulaire d'un des diplômes professionnels visés ci-après doit accéder aux fonctions disponibles auxquelles les connaissances sanctionnées par ce diplôme le destinent à la condition qu'à l'issue d'une période d'adaptation il ait confirmé ses capacités.

C'est dans cette perspective qu'a été aménagée une garantie de classement minimal, ou classement d'accueil, pour chacun des diplômes professionnels visés ci-après.

Cette garantie de classement s'applique au titulaire de l'un de ces diplômes obtenus soit dans le cadre de la première formation professionnelle, soit dans le cadre de la formation professionnelle continue, soit dans le cadre de la validation des acquis de l'expérience.

Le diplôme professionnel doit avoir été obtenu par l'intéressé avant son affectation dans l'entreprise à la fonction qui doit correspondre à la spécialité du diplôme détenu et qui doit être du niveau du classement d'accueil cotres-pondant à ce diplôme.

Les diplômes professionnels visés par les dispositions ci-après sont définis par les textes législatifs et réglementaires en vigueur à la date de signature du présent accord et concernant l'enseignement technique et professionnel, compte tenu des programmes de préparation, des critères d'obtention et des modalités de délivrance fixés par ces textes.

9.2. Formation initiale

Les dispositions du présent article relatives aux classifications ne peuvent avoir pour effet de remettre en cause les précédents accords conventionnels qui restent d'application sur la base des emplois occupés.

9.2.1- Certificat d'aptitude professionnelle navigation fluviale - CAP.

Pour les détenteurs de ce certificat d'aptitude professionnelle navigation fluviale, le classement de l'intéressé ne sera pas inférieur à :

9.2.2. Mention complémentaire transporteur fluvial au certificat d'aptitude professionnelle navigation fluviale.

Pour les détenteurs de cette mention complémentaire au CAP et après obtention du certificat de capacité pour la conduite des bateaux de commerce, le classement de l'intéressé ne sera pas inférieur à (sous réserve qu'il y ait un poste disponible et que le salarié ait acquis une expérience suffisante) :

9.2.3. Certificat de qualification professionnelle capitaine de bateau fluvial.

Pour le titulaire d'un certificat de qualification professionnelle capitaine de bateau fluvial et après obtention du certificat de capacité pour la conduite des bateaux de commerce, le classement de l'intéressé ne sera pas inférieur (sous réserve qu'il y ait un poste disponible) à :

Les garanties à l'embauche prévues ci-dessus s'appliquent également au personnel déjà en place dans les entreprises au moment de l'entrée B?] en vigueur du présent accord.

9.3. Garanties en cours de carrière

En ce qui concerne le salarié déjà employé dans l'entreprise mais qui aura acquis l'un des diplômes ou CQP visés ci-dessus dans le cadre d'une action de formation permanente ou de la validation des acquis de l'expérience :

9.3.1. Si cette action de formation permanente a été suivie à l'initiative de l'employeur ou si elle a été suivie à l'initiative de l'intéressé mais après que l'employeur lui a garanti qu'il pourrait l'affecter à une fonction ou à un emploi correspondant à son diplôme, l'intéressé aura la garantie des coefficients figurant au paragraphe 9.2 ci-dessus.

9.3.2. Si l'intéressé participe à une action de formation permanente de sa propre initiative et sans que l'employeur lui ait garanti préalablement une fonction ou un emploi correspondant à son diplôme, l'entreprise s'efforcera de l'affecter à une fonction ou à un emploi mettant en oeuvre ses connaissances.

10. Durée de l'accord de création du CQP « Capitaine de bateau fluvial »

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée, à compter de sa date de signature, et constitue une annexe à chacune des deux conventions collectives nationales mentionnées au 2.3.

11. Contenu de la formation

Le référentiel de certification et les conditions d'évaluation en vue d'obtenir le CQP « Capitaine de bateau fluvial » figurent en annexe IV, V, VI, VII et VIII du présent accord sous la présentation suivante :

12. Modalités de validation des acquis professionnels

Sous réserve du respect du point 7.2. Pré-requis, la CPNEFP aura à se prononcer sur les demandes de validation des acquis de l'expérience faites dans le cadre des dispositions prévues par le décret n° 2002-615 du 26 avril 2002.

Selon la formation et l'expérience des candidats souhaitant suivre la formation dans le but d'obtenir le CQP de capitaine de bateau fluvial, et notamment les salariés des entreprises de navigation fluviale, certains modules ou items pourront faire l'objet de dispenses dans les conditions prévues a l'annexe VII.

13. Modalités d'agrément par la CPNEFP des organismes de formation

Les organismes de formation ou d'enseignement désireux de dispenser la formation au CQP « Capitaine de bateau fluvial » devront, en vue de leur agrément par la CPNEFP, adresser au secrétariat de cette dernière (CPFNE, c/o CAF, 8, rue Saint-Florentin, 75001 Paris) un dossier de demande d'agré-ment comprenant :

La décision de la CPFNE pourra faire l'objet d'un recours devant les parties signataires de l'accord national ayant décidé la création de CQP.

14. Bilan annuel. - Modification et suppression du CQP

Un suivi et un bilan annuels du CQP « Capitaine de bateau fluvial » sont effectués et soumis à la commission paritaire nationale de l'emploi et de la \ formation professionnelle de la branche.

Le CQP « Capitaine de bateau fluvial » pourra être modifié ou supprimé par la CPNEFP, pour tenir compte des évolutions de la branche en matière d'emploi.

Le bilan réalisé à la fin de la première année de mise en oeuvre du CQP « Capitaine de bateau fluvial » sera en particulier mis à profit pour permettre à la CPNEFP de réaliser les ajustements nécessaires des programmes de formation ou des modalités de délivrance du certificat.

Les conditions de révision du présent accord sont celles prévues à l'article L. 132-7 du code du travail.

15. Dépôt et extension

15.1. Dépôt

Le présent accord national, établi conformément à l'article L. 132-1 du code du travail, est fait en un nombre suffisant d'exemplaires pour remise à chacune des parties signataires et dépôt au secrétariat du conseil de prud'hommes de Paris, dans les conditions prévues par l'article L. 132-8 du code du travail.

15.2. Extension

Les parties signataires demanderont l'extension du présent avenant dès sa signature, de sorte qu'il soit applicable dans tous les établissements entrant dans le champ d'application de la présente convention.

Fait à Paris, le 25 février 2004.

(Suivent les signatures.)

ANNEXE I

Extrait de l'accord national en date du 10 janvier 2001 applicable à la flotte classique

Article 4. - Barème professionnel portant fixation des ressources annuelles minimales garanties et des compensations forfaitaires de l'astreinte

Flotte classique

Application du 1er janvier au 31 décembre 2001. - Accord du 10 janvier 2001

 
COEFF. ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE SANS ANCIENNETE APRÈS 3 ANS APRÈS 6 ANS APRÈS 9 ANS COMPENSATION FORFAITAIRE POUR L'ASTREINTE
      marchandises banales marchandises dangereuses
 A. Automoteurs seuls :
135 Capitaine pour longueur du bateau > 116,50 mètres 99600 101 492 103800 105 374 1500 3300
130 Capitaine pour longueur du bateau > 70 mètres à « 116,50 mètres 97800 99658 101925 103471 1450 3200
125 Capitaine pour longueur de bateau > 38,5 mètres à s 70 mètres 96700 98537 100778 102306 1 400 3080
116 Capitaine pour longueur du bateau 38,50 mètres 89000 90691 92754 94161 1200 2640
110 Timonier 87820 89488 91523 92911 1100 2420
105 Matelot commissiormé  86960 88612 90627 92001 1050
100 Matelot 86100 87735 89731 91093 1000 2200
 B. Autres formations :
140 Capitaine pour longueur du bateau > 116,50 mètres à s 190 mètres 101200 103122 105468 107067 1550 3410
135 Capitaine pour longueur du bateau > 70 mètres à « 116,50 mètres 99600 101 492 103800 105374 1500 3300
116 Timonier 89000 90691 92754 94161 1100 2420
100 Matelot 86100 87735 89371 91093 1000 2200

Fait à Paris, le 10 janvier 2001.

(Suivent les signatures.)

ANNEXE II

Extrait de l'accord national en date du 2 avril 2001 applicable à la flotte exploitée en relèves

6.30. Définitions et classification des fonctions

6.31. Définitions des fonctions

Sous réserve d'appellations différentes propres à chaque armement, les membres d'équipage pouvant être employés sur des bateaux de navigation intérieure exploités selon des systèmes de relèves sont les suivants :

Les commandants sont agents de maîtrise. Pour autant ils sont soumis comme les autres navigants aux dispositions du présent accord et ne bénéficient pas des dispositions de la convention collective nationale du personnel sédentaire des entreprises de transport de marchandises de la navigation intérieure qui, comme son titre l'indique, ne s'applique qu'au personnel sédentaire.

Sont considérés comme étant des conducteurs au sens de l'article 6.10: les commandants, les premiers et seconds capitaines.

6.32. Responsabilités et qualifications

Propres à chaque emploi, ces responsabilités et qualifications ne font pas obstacle à l'exercice des tâches polyvalentes pour assurer la bonne marche et l'organisation du travail.

a) Commandant (coefficient 160 pour automoteur d'une longueur > 116,50 mètres et coefficient 165 pour autre formation > 116,50 mètres à < 190 mètres).

Comptable vis-à-vis de l'armement de la bonne exécution des missions confiées à l'automoteur ou à la formation poussée, le commandant en assure la responsabilité permanente, notamment en ce qui concerne l'ordre, la discipline, la sécurité, l'organisation et la durée du travail, la conservation du matériel et les consommations de tous ordres (carburant, produits de graissage et d'entretien, pièces détachées, peinture, etc.).

Il contribue au perfectionnement du personnel. Il a autorité permanente sur tous les membres de l'équipage. Il prend toutes les dispositions et initiatives nécessaires pour faire exécuter ses instructions. Il s'assure à son retour a bord qu'elles auront été suivies d'effet pendant son absence.

Lorsqu'il est à bord, il exerce le commandement effectif de l'unité, il est ,esponsable de sa marche et en assure la conduite. Il a le devoir d'informer immédiatement la direction de la compagnie des difficultés qu'il rencontre dans l'exécution de sa mission, ainsi que tout accident corporel ou matériel. Il est qualifié, selon les attributions qui lui sont définies, pour adopter ou proposer les mesures qui s'imposent.

Le commandant doit, sauf capacités exceptionnelles, être âgé d'au moins 25 ans et avoir les aptitudes et connaissances suivantes :

b) Premier capitaine (coefficient 150 pour automoteur d'une longueur > 116,50 mètres et coefficient 155 pour autre formation > 116,50 mètres à < 190 mètres).

Lorsque l'équipage ne comporte pas de commandant ou lorsque le commandant n'est pas à bord, le premier capitaine exerce le commandement effectif de l'unité, il assume la responsabilité de sa marche et en assure la conduite.

Il a autorité sur tout le personnel embarqué, en ce qui concerne l'ordre, la discipline, la sécurité, l'organisation et la durée du travail, la conservation du matériel et les consommations de tous ordres (carburant, produits de graissage et d'entretien, pièces détachées, peinture, etc.). Il contribue au perfectionnement du personnel.

Lorsque le commandant est à bord, le premier capitaine a les mêmes fonctions qu'un deuxième capitaine.

Le premier capitaine doit avoir les mêmes aptitudes et connaissances que le commandant et être titulaire des mêmes permis ou certificats exigibles.

Il doit, sauf capacités exceptionnelles, être âgé d'au moins 23 ans.

c) Second capitaine (coefficient 140 pour automoteur d'une longueur > 16,50 mètres et coefficient 150 pour autre formation > 116,50 mètres à < 190 mètres).

Le second capitaine assure, pendant son service, la conduite et la manoeuvre de l'unité, la surveillance générale du matériel, l'exécution des ravaux ordonnés par le commandant ou le premier capitaine et l'observation aes règles et consignes de sécurité.

Il exerce ses fonctions sous l'autorité et selon les directives du commandant ou du premier capitaine et, en leur absence, a autorité sur le personnel embarqué pour ce qui concerne l'ordre, la discipline, la sécurité, l'organisation et la durée du travail, la conservation du matériel et les consommations de tous ordres. Il peut, par délégation, recevoir certaines responsabilités particulières.

Le second capitaine doit, sauf capacités exceptionnelles, être âgé d'au moins 23 ans et avoir les aptitudes et connaissances suivantes :

ANNEXE III

Extrait de l'annexe n° 2 (classifications des emplois et rémunération des personnels navigants techniques) à la convention collective nationale du personnel des entreprises de transport de passagers en navigation intérieure en date du 23 avril 1997.

1.2. Définitions des emplois, fonctions et compétences

1.2.1. Capitaine (classe 1).

1.2.2. Capitaine (classe 2).

ANNEXE IV

Mise en relation des référentiels des activités professionnelles et de certification

 
RÉFÉRENTIEL D'ACTIVITÉRÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
Le titulaire du CQP « capitaine de bateau fluvial » met en oeuvre sous le contrôle du responsable de bord et/ou du responsable de l'exploitation des transports, l'exécution des transports de marchandises ou de passagers à bord d'unités importantes ou spécialiséesCompétence globale
Le titulaire du CQP « capitaine de bateau fluvial » assure la conduite et sécurité de l'unité de transport à bord de laquelle il est affecté et organise travail des membres de l'équipage.


Activités principales. - Compétences professionnelles -Compétences terminales

1. Maîtriser l'outil de transport

Maîtrise des techniques de navigation :

2.1. Utiliser les techniques de navigation.

Maintenance du bateau et des équipements :

2.2. Assurer le suivi de l'entretien du matériel.

Gestion des approvisionnements :

2.3. Assurer le suivi des approvisionnements.

Organisation des exercices de prévention des risques :

2.4. Assurer la sécurité des biens et des personnes.

Respect des règles d'hygiène de sécurité et d'environnement :

2.5. Prendre en compte la protection de l'environnement.

2. Mise en oeuvre du transport fluvial

Préparation d'un transport :

3.1. Organiser un transport.

Réalisation d'un transport :

Exécuter un transport.

Fonctionnement de l'équipage :

3.3. Organiser le travail de l'équipage.

Application de la démarche QHSE :

3.4. Intégrer les procédures QHSE.

Tenue des documents de bord :

Calcul du tonnage chargé :

3.5. Renseigner les documents de bord.

Fait à Paris, le 25 février 2004.

ANNEXE V

RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES

Certificat de qualification professionnelle

Module 1. - Compétence transversale: communiquer (11 items)

1.1. Traiter l'information:

1.2. Utiliser les outils de communication [S 11] :

1.3. Exploiter les ressources logicielles :

Module 2. - Maîtriser l'outil de transport (19 items) [S 31]

2.1. Utiliser les techniques de navigation :

2.2. Assurer la maintenance du matériel [S 33] :

2.3. Gérer l'approvisionnement [S 23] :

2.4. Assurer la sécurité des biens et des personnes transportées [S 25] :

2.5. Prendre en compte la protection de l'environnement [S 35] :

Module 3. - Mettre en oeuvre un transport fluvial (33 items)

3.1. Organiser un transport [S 21] :

3.2. Exécuter un transport [S 31] :

3.3. Organiser le travail de l'équipage [S 24] :

3.4. Intégrer la démarche QHSE [S 25] :

3.5. Renseigner les documents de bord [S 22] :

ANNEXE VI

RÉFÉRENTIEL DES SAVOIRS ASSOCIÉS

 
CONNAISSANCESLIMITES des connaissances exigées
   S 1. Communication interne et externe

S 1.1. Les bases de la communication:
   - les éléments de la communication;
   - la communication verbale et non verbale;
   - les freins à la communication ;
   - la communication réussie.




Les objectifs du message.
La définition des rôles.
Les acteurs, motifs, contenu.
Les différents registres.
Les obstacles à une communication efficace.
S 1.2. Les situations de communication professionnelle :
   - orales et écrites ;
   - internes et externes.

Choix du canal utilisé.
Rédaction de messages simples.
S 1.3. Les outils de la communication:
   - le téléphone ;
   - l'informatique et les télécommunications;

Principes d'utilisation.
S 1.4. La valorisation de l'entreprise:
   - l'image de l'entreprise et du transport fluvial au travers de la communication.

Adéquation de la communication à l'image de l'entreprise.
   S 2. Organisation d'un transport

   S 2.1. Le contexte économique et administratif:
   - les différents intervenants professionnels ;
   - les partenaires de l'entreprise ;
   - la situation économique du transport fluvial ;
   - les types et les caractéristiques des marchandises transportées ;
   - la nomenclature des marchandises ;
   - les types de bâtiments ;
   - le réseau navigable national et européen ;
   - la responsabilité du transporteur.





Identification des différents acteurs.

Le marché du transport fluvial en France et en Europe.


Nomenclature NST.
Caractéristiques des unités fluviales.
Caractéristiques du réseau européen des voies navigables.
Identification de la responsabilité du transporteur - éléments du droit des assurances.
S 2.2. Les documents de bord liés au transport:
   - le contrat de transport ;
   - le contrat d'assurance;
   - la déclaration de chargement;
   - la lettre de voiture;
   - le connaissement;
   - le constat d'événement ;
   - les fiches de réalisation ;

Connaissance des clauses des contrats types des transports et des clauses particulières éventuelles.


Rédaction d'un contrat d'avarie ou d'événement.
S 2.3. Les éléments de coûts et de prix de revient :
   - les charges variables liées à l'activité ;
   - les coûts et les marges ;
   - la détermination d'un prix;
   - les consommations.


Les éléments constitutifs :
   - différences entre charges fixes et charges variables ;
   - composante du prix (coût d'achat, de revient, marge, TVA).
S 2.4. Les fonctions à bord :
   - les différentes fonctions et responsabilités attachées des membres de l'équipage.

Identification des différentes fonctions du personnel à bord:
- conventions collectives;
- accords de branche;
- règlements intérieurs.
S 2.5. L'hygiène et la sécurité à bord :
   - les règles de qualité, d'hygiène et de sécurité à bord ;    - les référentiels QHSE.

Prise en compte des recueils et manuels de l'entreprise.
  S 3. Navigation

S 3.1. Les techniques de navigation :
   - modes de propulsion (hélice, Schottel, propulseur d'étrave, hydrojet...) ;
   - caractéristiques des matériels ;
   - pilotage à la barre, GPS, indicateur de giration ;
   - pilotage au radar, pilotage automatique ;
   - pilotage d'un convoi ;
   - la résistance à l'avancement, les courants ;
   - la vitesse;
   - les économies d'énergie ;
   - les règles de navigation.



Les manoeuvres de base (pilotage, brélage, débrêlage, accostage.,.).

Lecture et interprétation de cartes, annuaire des marées.
Pilotage d'un convoi.
Evaluation des distances, des débits, de la vitesse.
Composition des convois.
Modulation des vitesses.
Données « constructeur » des moteurs.
Principe d'Archimède.
Le code du domaine public, les règlements de police.
Codes radar.
S 3.2. Le (dé)chargement ou l'(em)débarquement :
   - le plan de prévention des risques.
Consignes de sécurité.
La manutention.
Le rôle d'équipage.
S 3.3. La maintenance:
- le fonctionnement des moteurs diesel et apparaux de bord ;
   - l'entretien des bateaux;
   - la durée de péremption des produits;
   - les règles de construction des bateaux-citernes, à passagers.

Identification des principales caractéristiques des moteurs Diesel.

Eléments de construction.
Réglementation en matière de peinture.
Mise à sec périodique.
S 3.4. La sécurité :
   - la réglementation en matière de sécurité;
   - les équipements obligatoires à bord ;
   - les secours adaptés aux différents types d'incidents et d'accidents;
   - consignes de sécurité spécifiques à chaque produit.

Utilisation des extincteurs.
Utilisation des différents engins de sauvetage.
Eléments de réglementation.

ADNR.

Eléments de réglementation sécurité des passagers.
Vocabulaire, gestes d'urgence
S 3.5. Protection de l'environnement:
   - les différents types de pollution ;
   - les différentes mesures de protection ;
   - impact des différentes pollutions.


Analyse des situations rencontrées.

ANNEXE VII

Période de formation en milieu professionnel

Objectifs

La période de formation en milieu professionnel correspond à une situation réelle d'activité.

Elle a pour but de permettre aux candidats de travailler en situation réelle, de s'insérer dans une équipe et d'appréhender l'entreprise dans ses structures, ses fonctions, son organisation et ses contraintes.

La répartition de la formation (étalement, choix des entreprises et des services...) est définie en étroite concertation avec les entreprises d'accueil.

La période de formation est placée au plan pédagogique sous la responsabilité d'une équipe pédagogique constituée d'un tuteur désigne au sein de l'entreprise et d'un membre de l'équipe pédagogique en charge des enseignements dispensés à l'extérieur de l'entreprise. Elle fait l'objet d'un programme de formation spécifique établi par l'équipe pédagogique et visé par l'entreprise d'accueil.

La période de formation en milieu professionnel est sanctionnée par un bilan individuel établi conjointement par le tuteur, l'équipe pédagogique et l'élève. Ce bilan indique l'inventaire et l'évaluation des tâches et activités confiées au candidat et les performances réalisées pour chacune des compétences prévues.

Organisation

La période de formation en milieu professionnel se décompose en périodes de formation alternant la formation « théorique » dispensée en dehors de l'entreprise et « pratique » dispensée au sein de l'entreprise sur un poste de travail.

La formation « théorique » représente un minimum de 200 heures de formation, soit 6 semaines dont le programme se définit ainsi :

1. Communication interne et externe (enseignement général) . 16 heures

   S 11. Les bases de la communication .............................. 8 heures

   S 12. Les situations de communication professionnelle .... 3 heures

   S 13. Les outils de la communication .............................. 3 heures

   S 14. La valorisation de l'entreprise ................................ 2 heures

(à titre indicatif)

2. Organisation d'un transport (enseignement général) ............ 36 heures

   S 21. Le contexte économique et administratif ............... 8 heures

   S 22. Les documents de bord liés au transport ................ 8 heures

   S 23. Les éléments de coûts et de prix de revient ............ 8 heures

   S 24. Les fonctions à bord .......................................... 6 heures

   S 25. L'hygiène et la sécurité à bord .............................. 6 heures

(à titre indicatif)

3. Navigation (enseignement professionnel) ................................. 150 heures

   S 31. Les techniques de navigation ................................ 38 heures

   S 32. Le (dé)chargement ou l'em(dé)barquement .............. 10 heures

   S 33. La maintenance ................................................. 24 heures

   S 34. La sécurité (*)................................................... 70 heures

   S 35. La protection de l'environnement........................... 8 heures

(à titre indicatif)

        Total................................................. 200 heures

(*) Le programme de formation sécurité comprend notamment le passage des attestations «radar» et «spéciale passagers» instituées par l'arrêté du 19 décembre 2003 relatif à l'équipage et à la conduite des bateaux de navigation intérieure et notamment par son annexe VI, le diplôme de premier niveau sauveteur secouriste du travail SST ainsi qu'une formation à la prévention des chutes à l'eau. Il comprend également la préparation au rôle de formateur des nouveaux embauchés conformément aux termes de l'article L. 231-3-1 du code du travail.

Ce programme de formation pourra faire l'objet d'ajustements dans la répartition et les volumes des temps de formation et, le cas échéant, de la dispense de certains modules ou items, en fonction de la situation réelle et de l'expérience professionnelle des salariés en période de perfectionnement. Ces ajustements restent de la compétence de l'équipe pédagogique qui devra néanmoins justifier de ses choix dans la mise au point du programme pédagogique.

Candidats en situation de première formation ou de reconversion

La durée de la formation en milieu professionnel est définie, par l'équipe pédagogique en fonction de la situation initiale du candidat au regard de l'expérience professionnelle. Elle ne peut en aucun cas être inférieure à 24 semaines correspondant à la durée d'expérience obligatoire minimale de 100 jours de navigation (1 année) obligatoire pour être présenté à l'examen de délivrance d'un certificat de capacité à la conduite des bateaux de navigation intérieure, sauf pour les candidats professionnels déjà détenteurs d'un certificat.

Le stagiaire peut avoir la qualité de salarié d'un autre secteur professionnel.

Lorsque cette formation s'effectue dans le cadre d'un contrat de travail particulier (divers types de contrat d'insertion, de qualification, d'adaptation ou d'insertion professionnelle,...), le stage obligatoire est inclus dans la période de formation dispensée en milieu professionnel si les activités effectuées sont en cohérence avec les exigences du référentiel et conformes aux objectifs fixés par le programme pédagogique.

La période de mise en situation professionnelle a pour objectif la découverte de la réalité du transport fluvial, la mise en situation réelle d'appréhension du fonctionnement de l'entreprise et l'insertion dans une équipe professionnelle.

Au terme de la période de formation en milieu professionnel, le candidat constitue un dossier valant certificat d'activité professionnelle (cf. annexe VIII) à partir duquel sera organisée une des épreuves d'admission à l'examen.

Candidats en situation de perfectionnement

Le certificat d'activité professionnelle est remplacé par un ou plusieurs certificats de travail attestant que l'intéressé a été occupé dans les activités relevant du secteur de la navigation fluviale en qualité de salarié à temps plein pendant 6 mois au moins au cours de l'année précédant l'examen ou à temps partiel pendant 1 an au cours des 2 années précédant l'examen.

Ce certificat ne dispense pas l'équipe pédagogique de définir une période de mise en situation professionnelle complémentaire faisant, le cas échéant, l'objet d'aménagements du poste de travail pour permettre l'appréhension par le candidat des conditions de fonctionnement de l'entreprise et de réalisation des transports la plus complète possible.

Le candidat constitue un dossier sur ses activités dans le même esprit qui préside à la constitution du dossier pour les autres candidats.

Les candidats ayant établi un dossier dans le cadre d'une démarche de validation des acquis de l'expérience peuvent utiliser ce dossier au titre du dossier de certificat d'activité professionnelle.

ANNEXE VIII

Modalités de délivrance du certificat de qualification
Règlement d'examen : définition des épreuves

Constitution du jury d'examen

Le jury d'examen est composé de 4 membres désignés par la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle, selon des dispositions de l'article 4 de l'accord national du 25 février 2004.

Règlement d'examen

Les candidats à la délivrance du certificat de qualification « Capitaine fluvial » doivent au préalable être titulaires a minima d'un certificat général de capacité valable pour la conduite des bateaux de moins de 80 mètres, de l'attestation radar, de l'attestation spéciale bateaux à passagers, et détenir un certificat d'aptitude à délivrer les premiers secours.

Ils doivent en outre avoir obtenu la note de 12 sur 20 de moyenne aux 2 épreuves présentées ci-dessous.

Le jury attribue après débat, une note unique pour chaque épreuve comptant pour la moyenne générale.

Le candidat ayant obtenu la moyenne générale de 10 sur 20 peut repasser une épreuve de son choix dans un délai de 3 mois après son premier échec.

Nul candidat ne peut, sauf cas particulier, se présenter plus de 3 fois à l'examen.

Définition des épreuves

Le contrôle des connaissances se fait à travers deux épreuves :

Evaluation de l'activité professionnelle (coefficient 3)

L'objectif est d'évaluer les compétences relevant du module 2 du référen-tiel de certification « maîtrise de l'outil de transport ». Elle se fait en deux parties :

- la délivrance des différents certificats de capacité et attestations (radar et spéciale passagers) fait office d'évaluation de la première partie des activités professionnelles. L'obtention de ces différents titres est obligatoire pour permettre la validation de cette partie.

Les candidats issus de la formation continue sont dispensés de cette partie du contrôle des connaissances s'ils sont titulaires a minima des certificats correspondants attestant de leur capacité à piloter des unités de moins de 80 mètres.

La seconde partie du contrôle prend la forme d'une épreuve orale de 30 minutes à l'occasion d'un entretien relatif à la pratique professionnelle conduit par le jury à partir du dossier valant certificat d'activité professionnelle réalisé et présenté par le candidat. Ce dossier d'environ 5 pages est réalisé à l'aide de l'outil informatique à partir des activités réalisées par le candidat pendant la période de pratique professionnelle, relevant des techniques de navigation, de la maintenance du matériel, de la sécurité des biens ou des personnes transportées ou de la protection de l'environnement.

Ce dossier correspond en outre aux objectifs arrêtés en concertation entre l'équipe pédagogique, le tuteur du candidat au sein de l'entreprise et le responsable du suivi pédagogique de l'entreprise d'accueil.

A l'issue de la présentation du dossier par le candidat, le jury s'entretient avec lui sur sa maîtrise des connaissances et des savoir-faire correspondants.

Le dossier réalisé par les candidats issus de la formation continue peut, le cas échéant, reprendre les éléments du dossier établi dans le cadre d'une démarche de validation des acquis de l'expérience VAE.

Réalisation d'un transport fluvial (coefficient 2)

L'objectif est ici d'apprécier les capacités du candidat à mettre en oeuvre les compétences professionnelles du module 3 du référentiel de certification « mettre en oeuvre un transport fluvial ».

Cette épreuve comporte également deux parties et s'appuie sur un dossier constitué par le candidat lui-même comportant :

La présentation de la ou des entreprises d'accueil (1 page au maximum) ;

La description de deux situations correspondant à deux phases différentes de la mise en oeuvre d'un transport fluvial de fret ou de passagers et relatives à la préparation d'un transport, sa réalisation ou l'organisation du travail de l'équipage. Pour chaque situation, le candidat décrit en deux pages au maximum les caractéristiques et les risques des opérations, les difficultés rencontrées, les solutions proposées en mettant en évidence la mise en pratique de ses connaissances professionnelles, la mise en oeuvre des consignes de sécurité réglementaires et de l'entreprise et l'appréhension du contexte.

Lors de la première partie de l'épreuve, d'une durée de 10 minutes environ, le candidat restitue la présentation d'une des deux situations ci-dessus choisie par les examinateurs.

L'entretien conduit par le jury pendant la deuxième partie de l'épreuve d'une durée de 20 minutes au maximum permet au candidat de justifier ses choix et au jury d'apprécier sa capacité à prendre du recul par rapport à ses pratiques. #include "/projects/centre-inffo/www2001/v2/cpnfp/pied_integral.html"