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MINISTÈRE DE L'EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA COHÉSION SOCIALE
CONVENTIONS COLLECTIVES

Brochure n° 3159 - Supplément n° 4

Convention collective nationale
IDCC: 1078. - COIFFURE
(19e édition. - Juillet 2003)
Convention collective
IDCC: 1078. - COIFFURE

AVENANT N° 72 DU 21 OCTOBRE 2004
RELATIF AU DÉVELOPPEMENT DU DIALOGUE SOCIAL

NOR : ASET0451182M
IDCC : 1078

Entre :

La fédération nationale de la coiffure française ;

Le conseil national des entreprises de coiffure (CNEC),

La fédération des services CFDT ;

La fédération nationale de l'encadrement, du commerce et des services CFE-CGC ;

La fédération nationale de la coiffure Force ouvrière ;

La fédération commerces, services et forces de vente CSFV-CFTC,

Vu l'accord du 12 décembre 2001 relatif au développement du dialogue social dans l'artisanat, les partenaires sociaux de la branche coiffure ont décidé ce qui suit :

Article 1er

Champ d'application

Le présent accord est applicable aux entreprises artisanales relevant du répertoire des métiers exerçant une activité de coiffure, y compris dans les DOM.

Article 2

Financement du dialogue social dans l'artisanat et les activités incluses dans le champ d'application du présent accord et répartition des ressources

Les entreprises visées à l'article 1er du présent accord versent une contribution de 0,15% du montant de la masse salariale servant d'assiette à la contribution au financement de la formation professionnelle continue, destinée à assurer le financement du dialogue social.

Cette contribution est recouvrée en même temps et dans les mêmes conditions que celle affectée au financement de la formation professionnelle continue et fait l'objet d'une comptabilité séparée.

Le montant de la collecte est mutualisé au plan national et réparti selon les modalités suivantes :

Les fonds sont répartis à 50 % pour le collège des salariés et à 50 % pour le collège d'employeurs.

La part des organisations syndicales de salariés est répartie de la façon suivante :

de la part du collège de salariés par organisations syndicales de salariés.

La part des organisations syndicales d'employeurs est répartie de la façon suivante :

de la part du collège d'employeurs par organisations syndicales d'employeurs.

Article 3

Objectifs et utilisation des moyens mis en œuvre

Concernant la part salariale, les organisations syndicales de salariés utilisent leurs ressources :

Concernant la part employeur, la fédération nationale de la coiffure française et le conseil national des entreprises de coiffure utilisent leurs ressources :

Ces actions peuvent notamment permettre, dans le cadre des articles L. 132-1 et L. 132-2 du code du travail :

Article 4

Exercice de la représentation dans les instances paritaires de dialogue social territoriales et nationales

Dans le souci d'asseoir une véritable représentation des entreprises artisanales, les parties conviennent de faciliter l'accès de représentants salariés et employeurs dans les instances paritaires nationales, territoriales et dans les organismes paritaires.

Cette représentation dans les instances paritaires est conduite, sans que l'absence des salariés ne soit préjudiciable à la bonne marche des entreprises artisanales et sans remise en cause des éléments du contrat de travail des salariés porteurs de mandat ou ayant des fonctions syndicales.

Le maintien du salaire des représentants salariés qui participent aux instances paritaires correspondant à l'objet du présent accord ainsi que le surcoût éventuel de leur remplacement entrent dans les prérogatives du présent accord.

Il en est de même de la compensation de l'absence des représentants employeurs qui participent aux instances paritaires correspondant à l'objet du présent accord.

Tout salarié muni d'un mandat de l'organisation syndicale qu'il représente ne doit pas subir de discrimination du fait du mandat qu'il détient et qu'il exerce.

En cas de procédure de licenciement le concernant, la commission paritaire compétente est réunie à cet effet et émet un avis sur l'éventuel lien entre le mandat exercé et la mesure de licenciement projetée.

Article 5

Modalités de gestion du dispositif du dialogue social dans l'artisanat et les activités incluses dans le champ d'application du présent accord

Les contributions destinées à financer le dialogue social sont collectées par l'OPCAMS.

La part A visée à l'article 2 du présent accord est versée à l'association paritaire interprofessionnelle nationale pour le développement du dialogue social dans l'artisanat et les activités incluses dans le champ d'application du présent accord.

La part B prévue à l'article 2 du présent accord est reversée à l'association paritaire nationale pour le développement du dialogue social dans la coiffure (ADDSC). Cette structure est notamment chargée de percevoir et de redistribuer les fonds perçus au titre du développement du dialogue social aux organisations syndicales reconnues représentatives dans la branche, conformément aux modalités définies à l'article 2 du présent accord.

Article 6

Suivi et révision de l'accord

Les parties au présent accord conviennent de se rencontrer, dans un délai de 2 ans à compter de la signature du présent accord, pour faire le point sur le dialogue social dans les activités incluses dans le champ d'application du présent accord et envisager, le cas échéant, les adaptations qu'il conviendrait d'apporter au présent dispositif.

Dans ce cadre, elles s'efforceront d'observer et de repérer les leviers et les obstacles pour le développement du dialogue social.

Article 7

Extension

Le présent accord établi en vertu des articles L. 132-1 du code du travail est fait en nombre suffisant d'exemplaires pour remise à chacune des organisations et dépôt dans les conditions prévues par l'article L. 132-10 du code du travail.

Les parties signataires demandent également l'extension du présent accord au ministère de l'emploi et de la solidarité, en application de l'article L. 133-8 du code du travail.

Article 8

Entrée en vigueur du présent accord

Le présent accord entrera en vigueur le premier jour du mois civil suivant la publication de son arrêté d'extension au Journal officiel.

Fait à Paris, le 21 octobre 2004.

(Suivent les signatures.) #include "/projects/centre-inffo/www2001/v2/cpnfp/pied_integral.html"