Titre : | Etre ou ne pas être (au statut cadre), telle est la question (2003) |
Auteurs : | Bernard Schneidermann |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Actualité de la formation permanente (n°187, Novembre/Décembre 2003) |
Pagination : | pp. 13-18 |
Note générale : | Cet article fait partie du dossier "Accompagner et former les cadres". |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CADRE ; ETUDE ; PROMOTION SOCIALE |
Résumé : | Le statut de "cadres", spécificité française, génère des ambiguïtés entre activités, responsabilités ou position hiérarchique. Le terme, explique Bernard Schneidermann (du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie), concerne trois types de professionnels : les "experts", les "encadrants" et les "cadres dirigeants". De même, trois verbes sont choisis par les cadres pour qualifier leur rôle : organiser, planifier et diriger. Les compétences attendues sont nombreuses : autonomie, adaptabilité, ouverture culturelle, capacité à communiquer, à négocier, à travailler en équipe, goût pour la mobilité et (paradoxe) attachement à l'entreprise. Or, les entreprises constatent une évolution notable des relations au travail des salariés, qui exigent une relation fondée sur la réciprocité. Certains ne voient plus l'intérêt de "passer cadre", car ils mettent en balance les charges supplémentaires avec les seuls avantages concrets qu'ils peuvent en retirer. Mais parallèlement, un nombre important d'étudiants aspirent à être cadre. La formation initiale reste vécue comme la seule voie de promotion sociale, la formation continue ne jouant pas dans ce domaine un rôle décisif. Pour relancer "l'ascenseur", quelques pistes apparaissent : le tutorat, l'accompagnement par un cadre de référence, le transfert et la capitalisation de compétences, la VAE. |
Documents numériques (1)
Etre ou ne pas être (au statut cadre), telle est la question Adobe Acrobat PDF |