Titre : | L'insertion par l'activité économique en 2004 (2006) |
Auteurs : | Roza Cealis |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Premières informations premières synthèses (n°15.1, Avril 2006) |
Pagination : | 8 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 INSERTION PAR L'ACTIVITE ECONOMIQUE ; STATISTIQUE ; BILAN ; ENTREPRISE D'INSERTION ; CHANTIER-ECOLE ; ASSOCIATION INTERMEDIAIRE ; PUBLIC DEFAVORISE |
Résumé : | En 2004, plus de 2 000 structures d'insertion par l'activité économique étaient en activité : entreprises d'insertion, entreprises de travail temporaire d'insertion et associations intermédiaires. À celles-ci s'ajoutent des organismes développant des activités présentant un caractère d'utilité sociale (chantiers d'insertion). Leur nombre était estimé à 2 300 en 2004. Environ 180 000 salariés ont été mis à disposition dans l'année par les associations intermédiaires (AI) pour un volume d'activité proche de 32 millions d'heures travaillées, en baisse de 2,2 % par rapport à 2003.Plus nombreuses qu'en 2003, les entreprises d'insertion (EI) ont vu leurs effectifs augmenter : les salariés permanents et les effectifs en insertion en fin d'année ont progressé de 3 % pour atteindre10 656 fin 2004. Le nombre de salariés embauchés dans l'année a baissé toutefois très légèrement du fait de l'allongement de la durée moyenne des contrats : 14 020 salariés en 2004, contre 14 106 en 2003. La quasi-totalité des embauches (95 %) ont pris la forme de CDD sur des postes bénéficiant d'une aide forfaitaire. Les autres embauches, qui prennent la forme de contrats aidés, ont mobilisé plus souvent qu'auparavant le CIE. Le bâtiment est resté le premier secteur d'activité des EI même si la part de ce secteur se réduit pour la troisième année consécutive. La mobilité dans le secteur de l'IAE est restée forte : 55 % des salariés des ETTI ont quitté la structure au cours de l'année. Ils étaient 51 % dans les EI et 40 % dans les AI. Près de la moitié des sortants des ETTI ont trouvé un emploi salarié (aidé ou non aidé), contre environ un tiers pour les sortants d'EI. Ces derniers ont connu les difficultés d'insertion les plus grandes : plus d'un sur quatre était au chômage à la sortie. À l'entrée en EI, ils étaient cependant déjà dans une situation plus défavorable : ils étaient deux fois plus nombreux que dans les autres structures à percevoir un minimum social. Quatre sur dix bénéficiaient du RMI. |