Titre : | Le contrat d'autonomie : mise en œuvre par les opérateurs et profils des bénéficiaires (2011) |
Auteurs : | Laure Crusson |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | DARES analyses (n°13, Février 2011) |
Pagination : | 8 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 MESURE EMPLOI ; JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; EXCLUSION ; DISPOSITIF FORMATION ; EXPERIMENTATION ; ESPACE URBAIN ; POLITIQUE VILLE ; BILAN ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; PSYCHOSOCIOLOGIE FORMATION ; ACCOMPAGNEMENT SOCIAL ; AIDE PARCOURS INDIVIDUEL ; MISSION LOCALE |
Résumé : | Selon la présentation des auteurs, le contrat d'autonomie a été mis en place en juillet 2008 dans le cadre du plan Espoir Banlieues. Il vise l'accompagnement vers l'emploi durable ou la formation qualifiante de jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville par des opérateurs publics ou privés de placement (OPP). Entre juillet 2008 et mars 2010, environ 25 000 contrats ont été signés dans les trente-quatre départements métropolitains où est déployé le dispositif. Au cours des premiers mois de sa mise en œuvre, le contrat d'autonomie semble avoir bénéficié plutôt à un public déjà connu du service public de l'emploi et moins éloigné de l'emploi qu'initialement anticipé. Les acteurs du dispositif apprécient les moyens supplémentaires dévolus à l'accompagnement et le suivi intensif et individualisé proposé aux jeunes. Les opinions sont plus partagées sur l'articulation du dispositif avec les actions du service public de l'emploi. A noter : les opérateurs, rémunérés partiellement selon l'insertion du jeune, semblent avoir fait montre - d'un fort niveau d'exigence, dans la sélection des candidats, écartant de ce fait les plus éloignés de l'emploi. A noter aussi : la bourse de 300 euros par mois versée aux signataires durant la phase d'accompagnement est souvent perçue comme un facteur d'attractivité. Toutefois, les opérateurs ne considèrent généralement pas que celle-ci est un moteur durable de l'engagement des jeunes. Les aides matérielles prévues dans le contrat, aides à la formation, à l'équipement et à la mobilité pour l'essentiel, sont généralement considérées comme peu mobilisées en pratique par les opérateurs. Ces aides, qui viennent en complément des aides de droit commun, sont plutôt accordées au début de la phase de suivi dans l'emploi, par exemple pour lever les freins liés à la mobilité. D'après les acteurs, la mobilisation de ces aides, par exemple pour les formations dépend souvent de la qualité des relations entre l'opérateur et les missions locales. Dans l'ensemble, les jeunes interviewés plébiscitent le dispositif, surtout pour la disponibilité des référents et la qualité de l'accompagnement, outils, méthode, organisation, davantage que pour la bourse. Toutefois, certains jeunes considèrent que le dispositif ne se différencie pas de façon majeure de ce que mettent en oeuvre les missions locales, hormis la fréquence des rendez- vous. |
En ligne : | http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2011-013.pdf |