Titre : | Contrat emploi solidarité : les paradoxes d'un dispositif ; expériences et propositions |
Auteurs : | CIME |
Type de document : | ouvrage |
Editeur : | Paris : Comité d'information et de mobilisation pour l'emploi, 1997 |
Collection : | Dossiers pour un débat |
Format : | 127 p. / ill. / 24 cm |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CES - CONTRAT EMPLOI SOLIDARITE ; ENQUETE ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; INSERTION SOCIALE ; PRODUCTION DISTRIBUTION ELECTRICITE ; PROSPECTIVE ; SECTEUR SANTE ; STATISTIQUE ; TRANSPORT FERROVIAIRE ; SERVICE POSTALEntreprises La Poste |
Résumé : |
Le dispositif des contrats emploi solidarité se présente plus comme un moyen massif pour partager le chômage que comme une mesure d'insertion, ce qui justifie que l'on considère l'utilité collective du dispositif. Telle est la principale conclusion de cette étude. Créé en 1990, le CES est la mesure la plus utilisée parmi les autres instruments de lutte contre le chômage et l'exclusion (700 000 personnes en 1995). Sa gestion devrait être décentralisée et contractuelle et prévoir un accompagnement global et volontaire des bénéficiaires dans la durée. Le dispositif a été détourné de son objectif initial, selon les auteurs. Ce rapport souligne que le CES vise à réduire le coût du travail et qu'il se substitue parfois à des emplois moins précaires. Par ailleurs 3 pour cent des bénéficiaires seulement ont eu la chance de voir leur activité pérennisée, selon l'enquête menée dans le cadre de ce rapport. En conclusion, les auteurs estiment qu'un recadrage du dispositif s'impose.
Il devrait alors passer par la clarification de la mission du CES, la simplification des différents contrats aidés et la promotion d'une approche qualitative. Le propos est illustré par de nombreux exemples (EDF et GDF, la poste, la RATP, la SNCF, l'Assistance publique) et par des témoignages de bénéficiaires de CES. |