Titre : | La formation professionnelle des demandeurs d'emploi |
Auteurs : | Jean-Marie Marx |
Type de document : | rapport |
Editeur : | Paris : Secrétariat d'Etat à l'Emploi, 01/01/2010 |
Format : | 53 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 DROIT ORIENTATION ; POLITIQUE ORIENTATION FORMATION DE LA REGION ; RAPPORT ; RECOMMANDATION ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; ALTERNANCE ; CONTRAT PROFESSIONNALISATION ; DEMANDEUR EMPLOI ; DEMANDEUR EMPLOI LONGUE DUREE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; ACCES FORMATION ; INFORMATION FORMATION ; ORIENTATION PROFESSIONNELLE ; INFORMATION ORIENTATION ; POLE EMPLOI ; SERVICE PUBLIC EMPLOI |
Résumé : | Ce rapport est issu d'un groupe de travail présidé par Jean-Marie Marx, directeur général d'AGEFAFORIA, l'OPCA des industries agroalimentaires. Il regroupe dix huit préconisations pour faciliter l'accès des demandeurs d'emploi à la formation, notamment une meilleure adéquation entre les formations et les besoins des entreprises et un accès fluidifié à la formation. Ce qui suppose des délais raccourcis pour la désignation d'un conseiller personnel, une information et une orientation améliorées, des coopérations de Pôle emploi avec les Régions et les OPCA renforcées ou encore le développement des formations en alternance et de la VAE. Selon l'auteur, les spécificités de l'accès à la formation en ce qui concerne les demandeurs d'emploi sont liées à l'inexistence du plan de formation des employeurs ainsi qu'une difficulté plus grande à concrétiser les actions de formation. Dans le même ordre d'idée, la possibilité pour le demandeur d'emploi d'entrer en formation se heurte dans la pratique à des délais importants : dans 43% des cas, le délai séparant la prescription de la formation par le service public de l'emploi de l'entrée effective du demandeur d'emploi en formation est supérieur à 6 mois. Par ailleurs, les demandes de formation de la part du demandeur d'emploi et de la part du conseiller du service public de l'emploi n'aboutissent pas toujours à l'entrée effective dans une session de formation : le taux de succès est évalué à seulement 26% pour une demande émanant du demandeur d'emploi et à 48% dans le cas d'une proposition par le conseiller. Au chapitre des préconisations, Jean-Marie Marx suggère donc de développer les formations en alternance sous contrat de travail. Et, parmi les moyens de développement des contrats de professionnalisation, il conviendrait de faciliter leur conclusion en-dehors des périodes de rentrée scolaire notamment en facilitant l'accès à des certifications de type CQP, encore insuffisamment développées dans ce cadre, précise ce rapport. Ce dernier considère par ailleurs que la réponse aux besoins de recrutements futurs pourrait faire l'objet de programmes nationaux ciblés et contractualisés avec les régions dans le cadre des futurs contrats de plans régionaux de développement de la formation (CPRDF). Les formations liées aux services aux personnes et aux emplois potentiels liés à la croissance verte pourraient rentrer dans ce cadre, complète-t-il. Il reviendrait alors aux partenaires sociaux de s'associer à ces priorités dans le cadre des efforts de structuration de ces activités, y compris de reconnaissance des qualifications des salariés en place. Jean-Marie Marx met aussi en relief la difficulté d'accès à l'information sur les formations. A cet égard, l'auteur recommande la création d'un extranet accessible aux professionnels sur les formations disponibles. Enfin, le rapport Marx plaide également pour une coopération renforcée entre Pôle emploi et les OPCA. Laquelle doit s'inscrire dans un cadre national, qui devra être décliné territorialement. |
En ligne : | http://www.ladocumentationfrancaise.fr/docfra/rapport_telechargement/var/storage/rapports-publics/104000070/0000.pdf |