Titre : | Promotion de l'accès des publics éloignés de l'emploi au contrat de professionnalisation |
Auteurs : | Jean-François Pilliard ; Olivier Veber |
Type de document : | rapport |
Editeur : | Paris : IGAS, 01/01/2009 |
Format : | 75 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 RAPPORT ; RECOMMANDATION ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; REFORME ; CONTRAT PROFESSIONNALISATION ; CONTRAT APPRENTISSAGE ; COMPARAISON ; JEUNE ; PUBLIC DEFAVORISE ; PUBLIC BAS NIVEAU ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; DEMANDEUR EMPLOI ; INFORMATION FORMATION ; POLE EMPLOI ; GROUPEMENT EMPLOYEURS INSERTION QUALIFICATION ; ENTREPRISE D'INSERTION ; INSERTION PAR L'ACTIVITE ECONOMIQUE ; ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE |
Résumé : | Jean-François Pilliard, délégué général de l'UIMM, a remis son rapport sur la " promotion de l'accès des publics éloignés de l'emploi au contrat de professionnalisation " le 7 mai à Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi et à Martin Hirsch, Haut-commissaire aux Solidarités actives et à la Jeunesse. Il y analyse les raisons qui freinent l'accès à ce type de contrat des personnes éloignées de l'emploi et émet 29 propositions pour optimiser le dispositif. Ainsi, concernant les raisons de la sous-exploitation du contrat de professionnalisation, plusieurs causes sont évoquées. Par exemple, les acteurs, entreprises, service public de l'emploi, Opca, organismes de formation, se sont trop faiblement appropriés ce dispositif. Ainsi, il n'y a pas eu de rupture avec les autres contrats en alternance qui ont été remplacés en 2004 par le contrat de professionnalisation. Les durées de formation n'ont pas baissé, tandis que les organismes de formation continuent de jouer un rôle majeur dans la prescription de formation. Autre raison invoquée, la personnalisation des parcours préconisée lors de la création du dispositif n'est pas appliquée. Les Opca et le service public de l'emploi, au contraire, ont tendance à développer des formations à caractère standard, a ainsi expliqué Jean -François Pilliard. Enfin, l'auteur met en avant le fait que le contrat de professionnalisation reste financièrement moins intéressant pour les entreprises que le contrat d'apprentissage, ce qui les pousse souvent à préférer le second au premier. Au vu de ces freins au développement du dispositif, le rapport préconise ainsi plusieurs pistes afin d'en développer l'usage. Il est nécessaire, selon lui, d'insister sur le rôle des Opca et des branches professionnelles dans la promotion du contrat de professionnalisation. Celles-ci doivent tenir un rôle d'assistance et de conseil aux entreprises comme en matière de contrôle de la qualité des prestations offertes par les organismes de formation. En outre, ajoute le rapport, il conviendrait que celles-ci mènent auprès des entreprises des actions de communication et d'information sur les spécificités du contrat, sa souplesse et son objectif de personnalisation des formations. Le rapport prône également un développement de dispositifs de préparations opérationnelles au contrat de professionnalisation. Enfin, le contrat de professionnalisation doit également être rendu plus attractif, et son coût rapproché de celui du contrat d'apprentissage afin de réduire la concurrence faite par ce dernier. Par ailleurs, parmi les autres pistes proposées dans ce rapport, on notera une préconisation qui consiste à favoriser le développement des GEIQ, groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification et des ETTI, entreprise de travail temporaire d'insertion. En effet, comme le relève JF. Pilliard, les GEIQ utilisent principalement le contrat de professionnalisation pour le recrutement de leurs salariés. Si les ETTI, de leur côté, l'utilisent moins souvent, elles disposent néanmoins de contrats spécifiques en alternance qui remplissent des fonctions comparables. " Ces structures ont en commun d'offrir aux entreprises une large gamme de services qui facilitent l'insertion des publics éloignés de l'emploi. Le développement du contrat de professionnalisation pour ces publics devrait s'appuyer fortement sur le développement de ces structures ", affirme le rapporteur. Cela suppose notamment de promouvoir le dispositif GEIQ auprès des grandes entreprises et des branches. |
En ligne : | http://www.ladocumentationfrancaise.fr/docfra/rapport_telechargement/var/storage/rapports-publics/094000217/0000.pdf |