Titre : | 25 ans de politiques d'insertion des jeunes : quel bilan ? |
Auteurs : | Catherine Dumont, Rapporteur |
Type de document : | rapport |
Editeur : | Paris : Editions des journaux officiels, 01/10/2008 |
Collection : | Les avis du CESE, ISSN 0767-4538 |
Format : | 114 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 FORMATION DIFFEREE ; UNSA ; CUI - CONTRAT UNIQUE INSERTION ; DROIT ORIENTATION ; RAPPORT ; RECOMMANDATION ; JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; ORIENTATION PROFESSIONNELLE ; INFORMATION ORIENTATION ; PSYCHOSOCIOLOGIE TRAVAIL ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; HISTORIQUE ; PUBLIC DEFAVORISE ; PUBLIC BAS NIVEAU ; EXCLUSION ; STATISTIQUE EMPLOI ; ACCES FORMATION ; TUTORAT ; ALTERNANCE ; ALTERNANCE SOUS STATUT SCOLAIRE ; STAGE ENTREPRISE ; CONTRAT PROFESSIONNALISATION ; ACCOMPAGNEMENT SOCIAL ; AIDE PARCOURS INDIVIDUEL ; POLE EMPLOI ; MAISON DE L'EMPLOI ; PARTENAIRES SOCIAUX ; CGT ; CFTC ; CGT-FO ; CFE-CGC ; COMPARAISON ; DANEMARK ; PAYS-BAS ; BULGARIE ; ITALIE ; ESPAGNE ; HONGRIE ; FRANCE |
Résumé : | Malgré 25 ans de politiques d'insertion des jeunes et plus de 80 mesures différentes prises depuis 1973, le taux d'activité des jeunes reste faible en France, comparé aux autres pays européens. Ainsi, le taux d'activité des jeunes de 15 à 29 ans est de 42%, un taux encore plus faible pour les 15-24 ans (29,3%), ce qui place la France parmi les pays de l'Union européenne où le taux d'activité des jeunes est le plus bas. Ce même taux dépasse les 60 % au Danemark (64,6 %) et aux Pays-Bas (66,2 %). Les taux les plus faibles s'observent en Hongrie (21,7 %) et en Bulgarie (24,6 %). L'Italie et l'Espagne ont respectivement des taux de 25,5 % et de 39,5 %. La moyenne de l'Union européenne se situe à 36,3%. Première urgence pour améliorer l'insertion des jeunes, décloisonner le système de l'insertion qui s'apparente à un millefeuille, selon l'expression de Catherine Dumont. Laquelle relève une absence de cohérence interministérielle sur ce champ qui concerne des acteurs divers (éducation, santé, emploi, formation, orientation, logement, etc.), appartenant à de multiples structures (Maison de l'emploi, Plie, PAIO, Centres d'hébergement et de réinsertion sociale, organismes de formation, écoles de la deuxième chance, APEC, entreprises d'insertion, chantiers d'insertion, etc.). Autre point faible pointé par le rapport : les carences de l'orientation scolaire, universitaire et professionnelle. Il manque un lien entre les dispositifs mis en place par l'Education nationale (Mission générale d'insertion) et ceux auxquels les jeunes peuvent avoir recours à leur sortie du système scolaire. L'absence de ce lien fait que certains jeunes échappent à toute forme d'orientation post scolaire, note le rapport. Plus généralement, le CES préconise de créer un service public de l'accueil, information et orientation qui sera chargé de définir les grands axes de l'orientation, d'animer et de mettre en oeuvre un partenariat fort avec l'ensemble des acteurs éducatifs, sociaux, associatifs, économiques au plan national. Enfin, Catherine Dumont a souligné l'importance de créer davantage de ponts entre les acteurs de l'insertion et les entreprises. Ainsi, un sous chapitre traite des attentes, des perceptions des jeunes et des entreprises, mais aussi des freins des entreprises à embaucher les jeunes. De leur côté, les acteurs de la formation initiale et professionnelle, les universités notamment, ne sollicitent pas assez l'avis des entreprises dans l'élaboration de leur programmes et modules de formation, considère Catherine Dumont. Laquelle estime par ailleurs qu'il n'y a pas assez de passerelles entre formation initiale et professionnelle. Plus généralement, concernant l'accompagnement social et personnalisé et les freins à l'insertion, parmi les recommandations, on notera qu'il faut favoriser, notamment : l'accès au logement, à la santé, créer une allocation unique d'autonomie. En matière d'accès à la formation, il faut rendre le système de formation plus juste par un droit à la formation différée pour ces jeunes sortis du système scolaire sans qualification, développer le tutorat et une VAE pour les tuteurs, faire du contrat unique d'insertion un outil dans le parcours d'insertion. En matière d'accompagnement dans l'emploi, le CES recommande, notamment : d'impliquer le SPE, les maisons de l'emploi. A noter à la fin du rapport, la position des partenaires sociaux. |
En ligne : | http://www.ladocumentationfrancaise.fr/docfra/rapport_telechargement/var/storage/rapports-publics/084000686/0000.pdf |