Titre : | Diagnostic sur l'emploi des jeunes |
Auteurs : | COE - Conseil d'orientation pour l'emploi |
Type de document : | rapport |
Editeur : | Paris : COE, 02/2011 |
Format : | 62 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 COE ; REVENU MINIMUM ; MESURE EMPLOI ; ECOLE DEUXIEME CHANCE ; JEUNE ; RAPPORT ; TYPOLOGIE ; STATISTIQUE EMPLOI ; PARCOURS INSERTION ; RECOMMANDATION ; ALTERNANCE ; ALTERNANCE SOUS STATUT SCOLAIRE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; PUBLIC DEFAVORISE ; AIDE PARCOURS INDIVIDUEL ; EXPERIMENTATION ; PSYCHOSOCIOLOGIE TRAVAIL ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; CONTRAT INSERTION VIE SOCIALE ; COMPARAISON |
Résumé : | En choisissant de consacrer ses travaux de début d'année 2011 à l'emploi des jeunes, le COE, Conseil d'Orientation pour l'Emploi a souhaité apporter une contribution au débat public, ainsi qu'aux organisations syndicales et au patronat qui engagent actuellement des négociations, et à l'Etat qui a annoncé son intention d'agir dans de brefs délais pour renforcer l'alternance. Par exemple, sur le sujet des indicateurs statistiques, le Conseil a rappelé que, depuis trente ans, le taux de chômage des jeunes est toujours au moins le double du taux de chômage moyen, parfois plus en période de crise. Le chômage se concentre sur deux catégories de jeunes, toujours selon le Conseil national. Une première grande catégorie a un problème lié à la formation initiale et à l'orientation. Il s'agit des jeunes qui ont soit quitté les études trop tôt, sans diplôme ni qualification, parfois en situation d'illettrisme ; soit échoué dans leurs études supérieures et n'ont d'autre diplôme qu'un bac général ; soit enfin de jeunes " mal diplômés ", dont le diplôme ne correspond pas aux besoins du marché du travail. La seconde grande catégorie rassemble des jeunes victimes de discriminations à l'embauche en raison de l'origine ethnique, sociale ou géographique ou encore d'un handicap physique. Les difficultés d'insertion de certains jeunes sont aussi renforcées par des facteurs d'ordre cultuel, qu'il s'agisse de codes sociaux peu adaptés au travail en entreprise ou d'a priori émanant des employeurs. Sur le sujet des dispositifs de la politique de l'emploi destinés aux jeunes, le Conseil a examiné plus particulièrement l'alternance (apprentissage et professionnalisation) et les contrats aidés. Selon le COE, l'alternance offre une meilleure garantie d'accès au marché du travail que la voie scolaire classique, selon ce rapport adopté, le 10 février 2011, par le COE, Conseil d'orientation pour l'emploi. En 2010, le nombre d'entrées en formation en alternance a atteint 411 000, dont 287 400 en apprentissage et 123 600 en contrat de professionnalisation. Cité dans ce document, le Haut conseil de l'éducation, dans un rapport de 2008 constatait que " à diplôme identique, la comparaison des taux d'emploi entre les jeunes qui sortent de la voie scolaire et ceux qui sortent de l'apprentissage est favorable aux seconds. En 2006, 80 % des titulaires d'un baccalauréat professionnel obtenu par apprentissage avaient un emploi, contre 64 % pour la voie scolaire ; pour les titulaires d'un CAP-BEP, les chiffres étaient respectivement 66 % et 43 %. ". Selon le COE, une partie de cet écart peut être lié à d'autres facteurs que la voie de formation (scolaire ou par alternance), par exemple à des caractéristiques personnelles des apprentis qui pourraient différer de celles des autres élèves. Une étude, publiée en 2009, rappelle le COE, a cherché à estimer le différentiel entre l'apprentissage et la voie scolaire, toutes choses égales par ailleurs. Sa conclusion confirme que " les jeunes formés par apprentissage ont des meilleures chances de trouver un emploi que ceux qui ont suivi la voie scolaire, toutes choses égales par ailleurs ", précise le COE. Ainsi, leur probabilité d'occuper un emploi salarié trois ans après la sortie de formation initiale est plus élevée d'environ 7 points que celle des jeunes ayant suivi la même formation mais par la voie scolaire. Un jeune passé par l'apprentissage aurait, trois ans après la sortie de formation initiale, un salaire 3 % plus élevé que celui qui a suivi la voie scolaire. |
En ligne : | http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000142/ |