Titre : | Peut-on classer les universités en fonction de leur performance d'insertion ? |
Auteurs : | Jean Bourdon ; Mathieu Goudard ; Jean-François Giret |
Type de document : | ouvrage |
Editeur : | Dijon : IREDU, 02/2011 |
Collection : | Documents de travail de l'Iredu |
Format : | 29 p. |
Note générale : | Archive ouverte HAL-SHS (Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société) : halshs-00564859, version 1 - 10 Feb 2011 ; oai:halshs.archives-ouvertes.fr:halshs-00564859 . © CCSd (CNRS). |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 JEUNE DIPLOME ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; ETABLISSEMENT D'ENSEIGNEMENT ; INGENIEUR ; UNIVERSITE ; IUT ; NIVEAU FORMATION ; EFFET FORMATION ; ENQUETE ; MARCHE TRAVAIL ; DISPARITE REGIONALE ; TERRITOIRE ; PARCOURS INSERTION |
Résumé : | Afin de mesurer la qualité de l'insertion de leurs diplômés, la très grande majorité des universités a développé un système d'observation régulier de leur insertion. Récemment, sous l'impulsion du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une enquête commune à plus de 70 établissements a été réalisée sur les diplômés de master. Si l'objectif était de proposer aux étudiants une information nécessaire sur leurs débouchés professionnels, est apparue rapidement la tentation de classer les universités en fonction de leur "performance" d'insertion. Cet article propose une contribution à la réflexion sur la pertinence d'une telle mesure à partir des enquêtes existantes. Tout d'abord, les auteurs reviennent sur le classement des universités présenté dans les 1ers résultats publiés par le Ministère à partir de l'enquête Master 2007, montrant que le poids des effets de structure et des effets régionaux du marché du travail influencent largement ce classement. Ils proposent ensuite de discuter de la mesure des effets établissements sur l’insertion professionnelle à partir de la littérature existante notamment en économie de l’éducation. Il apparaît souvent difficile de mettre en évidence des effets nets liés aux établissements, notamment lorsque l’on tient compte des caractéristiques individuelles des étudiants. Enfin, à partir des données de l’enquête Génération 2004 du Céreq - Centre d'études et de recherches sur les qualifications sur les sortants des universités, mais également des écoles d’ingénieurs, les auteurs proposent de mesurer l'effet spécifique des établissements sur les salaires des diplômés, en contrôlant les caractéristiques individuelles des étudiants et celles de leur marché local du travail. L’effet "établissement" semble en général faible ou inexistant, la plus grande partie de la variance des salaires, quelle que soit la formation, étant expliquée par des caractéristiques individuelles des diplômés et par la conjoncture sur le marché local du travail où la majorité d’entre eux s’insère. De plus, lorsqu'ils existent, une partie des effets établissements pour les universités s'explique par la part des boursiers sur critères sociaux dans l'établissement, qui a toujours un effet significatif et négatif sur la rémunération des diplômés. |
En ligne : | http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00564859/en/ |