Titre : | La machine à trier : comment la France divise sa jeunesse |
Auteurs : | Pierre Cahuc ; Stéphane Carcillo ; Olivier Galland ; André Zylberberg |
Type de document : | ouvrage |
Editeur : | Paris : Eyrolles, 01/01/2011 |
Collection : | La nouvelle société de l'emploi |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-212-55249-2 |
Format : | 143 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; CRITIQUE ; EXCLUSION ; DISCRIMINATION ; FAITS SOCIAUX ; FORMATION INITIALE ; SYSTEME EDUCATIF ; DECROCHAGE FORMATION ; FORMATION COMPAREE ; FRANCE ; PAYS DEVELOPPE ; ACCES FORMATION |
Résumé : | Selon les auteurs de cet ouvrage, oui, "Le niveau global d’éducation s’est amélioré en France mais en revanche nous sommes toujours dans le peloton de tête des pays de l’OCDE, voire les premiers, pour l’inégalité et l’élitisme que sécrète notre système scolaire". Au travers de 8 chapitres, ce livre dresse l’état des lieux d’une jeunesse française coupée en deux : certains s’en sortent, d’autres non. Cette césure serait le résultat d’un système social élitiste où l’école et le marché du travail servent de machines à trier. Au bout du compte, les plus faibles sont implacablement éliminés, tout en étant pratiquement exclus des aides sociales jusqu’à 25 ans. Il serait donc urgent de s’attaquer aux racines du mal : l’échec scolaire et les obstacles infranchissables que dresse le marché du travail devant ceux qui n’ont pas de diplôme, le chômage des non diplômés étant trois fois plus important que pour les diplômés. L’école française n’est pas parvenue à enclencher une pédagogie de la réussite pour tous. L’école générerait, selon l'ouvrage : la culture du classement, de la compétition à outrance. une orientation par l’échec, des méthodes pédagogiques qui alimentent la défiance et la toute puissance du classement. Dans le fond, expliquent les auteurs, ce que sait bien faire l’école française c’est trier, classer et éliminer. Parmi les autres constats, les auteurs déplorent, notamment, "la faillite de l'orientation" et un accès inégalitaire à la formation qualifiante. Ils préconisent donc des réformes du marché du travail, du système de protection sociale et de l' École, cette "structure verticale et centralisée" qui favorisait "la sélection pour favoriser l'élitisme social". |