Titre : | Que négocie-t-on en entreprise et pourquoi ? (1997) |
Auteurs : | Thomas Coutrot ; Fathy Fakhfakh |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Travail et emploi (n°71, Février 1997) |
Pagination : | pp. 35-52 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 ACCORD ENTREPRISE |
Résumé : |
L'objet central de cet article est la négociation en entreprise. Pour le traiter les auteurs présentent d'abord les trois grands courants d'analyse : le courant néo-classique, le courant institutionnaliste et le courant néo-institutionnaliste dérivé des travaux de Williamson et Aoki. Quels sont, parmi ces modèles, les plus pertinents pour rendre compte de la stratégie des entreprises : les thèmes de négociation choisis dans une entreprise donnée s'expliquent-ils plutôt par le contexte concurrentiel dans lequel elle est placée, par le caractère innovant de son organisation du travail ou par l'existence d'acteurs collectifs forts en son sein ? Ces hypothèses sont testées sur les cinq classes d'entreprises dégagées que sont "les absentéistes de la négociation", chez qui rien ne se passe, "la négociation salariale routinière" qui ne négocient que sur le salaire, "la modernisation consensuelle" où on négocie tous azimuts, "la modernisation hésitante" où l'on négocie sur l'évolution technologique mais pas sur le droit d'expression, "la modernisation conflictuelle". Globalement, les modèles de négociation classiques dans la littérature économique ne semblent guère pertinents pour expliquer la situation française car trop inspirés par la référence anglo-saxonne. |