Titre : | Les flexibilités (1999) |
Auteurs : | Jean-Claude Tarondeau ; Patrick Cohendet ; Patrick Llerena ; Thierry Fouque ; Anne Mayère ; Irini Voudouris ; Robert Reix |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Revue française de gestion (n°123, 1 mai 1999) |
Pagination : | pp. 65-119 |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 ORGANISATION ENTREPRISE ; ETUDE ; METHODOLOGIE ; FLEXIBILITE PRODUCTION ; ORGANISATION TRAVAIL ; TECHNOLOGIE INFORMATION ; INNOVATION TECHNOLOGIQUE ; TRAVAIL TEMPORAIRE |
Résumé : |
Souvent assimilée de façon réductrice à la seule flexibilité quantitative appliquée au travail et à l'emploi, la flexibilité d'un système placé dans un environnement incertain, et en particulier d'une entreprise, peut prendre différentes formes. Elle peut être stratégique ou opérationnelle, à but défensif ou offensif, concerner les produits, les processus ou l'organisation, etc...Pour introduire et présenter ce dossier, Jean-Claude Tarondeau montre que la flexibilité, concept multiforme posant de délicats problèmes de définition et de mesure, et lié à des enjeux essentiels, ne peut être analysée que par une diversité d'approche. Les textes présentés dans ce dossier illustrent cette diversité.
L'article de Patrick Cohendet et Patrick Llerena approfondit le concept de flexibilité et montre son évolution dans les systèmes de production. L'article de Thierry Fouque traite de produit flexible et montre comment la "commonalité" (mesure de la fréquence d'utilisation d'un composant ou d'un module donné au sein d'une ligne de produit) dans la conception des produits permet de réduire les stocks et les coûts. L'article sur le travail temporaire s'attache à identifier les facteurs explicatifs du recours aux intérimaires par une démarche positiviste. L'organisation flexible, celle qui renonce à se stabiliser et qui exploite les potentialités offertes par les technologies nouvelles pour développer la rapidité de réaction, exploite les technologies de l'information, comme le montre Anne Mayère qui analyse l'introduction des mobiles dans l'organisation. Ce point de vue est partagé par Robert Reix qui, s'il entrevoit le potentiel des nouvelles technologies de l'information pour développer la flexibilité des entreprises, n'en perçoit pas moins aussi les limites et effets pervers. |
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