Titre : | L'insertion professionnelle en 1999 des diplômés de l'enseignement supérieur (2000) |
Auteurs : | Daniel Martinelli ; Mickaële Molinari ; CEREQ |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Céreq documents (n°150, 1 juin 2000) |
Pagination : | 68 p. |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 DIPLOME MINISTERE JEUNESSE ET SPORTS ; DOCTORAT ; ENQUETE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; STATISTIQUE FORMATION INITIALE ; UNIVERSITE |
Résumé : |
Malgré la "massification" de l'enseignement supérieur, les diplômés sortis en 1996 s'insèrent dans des conditions relativement favorables à l'aube de l'an 2000. Ceux qui sont issus des filières scientifiques et techniques de haut niveau sont particulièrement demandés par les entreprises. L'essor des nouvelles technologies contribue à faciliter leur recrutement. Les formations universitaires ont connu un développement sans précédent et leurs diplômés accèdent aujourd'hui à l'ensemble des débouchés de l'enseignement supérieur. Les universitaires représentent désormais la moitié des recrutements de jeunes ingénieurs et près de 60 pour cent des recrutements de cadres administratifs et commerciaux débutants. Les universitaires concurrencent donc les diplômés des grandes écoles mais également les titulaires de DUT ou de BTS tertiaires. L'offre de formations supérieures s'est notablement modifiée depuis quelques années. Les inscriptions dans les filières sportives (STAPS-Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ont beaucoup augmenté. Les débouchés de ces formations se développent hors de l'enseignement (moniteurs, éducateurs), mais il s'agit souvent d'emplois à durée limitée. L'essor de des emplois ne suffira peut-être pas à absorber les flux croissants de diplômés en sport. A l'opposé, le nombre de thèses, après avoir stagné, risque de diminuer dans les prochaines années. Les docteurs s'insèrent pourtant dans des conditions favorables même si leurs premiers emplois deviennent plus précaires. Seuls 7 pour cent des docteurs ont quitté la France après trois ans de vie active. |