Titre : | Régime sec pour les expatriés - Dossier (2003) |
Auteurs : | Anne-Cécile Geoffroy ; Sarah Delattre |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Liaisons sociales magazine (n°42, Mai 2003) |
Pagination : | pp.65-75 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 EXPATRIE ; STRATEGIE ENTREPRISE ; SECURITE SOCIALE ; ENQUETE |
Résumé : | Mondialisation oblige, ils sont actuellement près de 2 millions de Français à travailler à l'étranger. Mais, contrairement aux années 80, les politiques d'expatriation ne se construisent plus à n'importe quel prix. Elles font la chasse au superflu : les postes ouverts à l'international sont plus restreints, la durée des missions a également été revue à la baisse. Entre le détachement, plus simple, et l'expatriation, les entreprises françaises choisissent de plus en plus souvent la seconde solution. Moins coûteuse, elle n'est pas limitée dans le temps et permet à l'entreprise d'homogénéiser le statut des salariés travaillant sur un même site. L'expatrié voit son contrat suspendu et passe sous contrat local, tout en bénéficiant de la protection sociale hexagonale. En Europe, où vit près d'un expatrié sur deux, un nombre croissant d'entreprises suppriment les primes à l'expatriation, assimilant un départ pour la Belgique ou l'Allemagne à une simple mutation. En revanche le retour des expatriés reste le talon d'Achille des politiques de ressources humaines. De trop rares entreprises se sont attaquées à ce dossier épineux, à l'image de Rhodia qui recourt à une formule de parrainage. |
Contenu : |