Titre : | "Le cadre : une survivance conventionnelle ?" (2003) |
Auteurs : | Olivier Raynal |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Actualité de la formation permanente (n°187, Novembre/Décembre 2003) |
Pagination : | pp. 25-27 |
Note générale : | Cet article fait partie du dossier "Accompagner et former les cadres". |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CADRE ; ENCADREMENT ; COMPARAISON ; EVOLUTION |
Résumé : | Aujourd'hui consultant et coach, Oliver Raynal a bénéficié lui-même, au cours de sa carrière professionnelle, du statut cadre. Cette expérience lui procure un regard différent dans ses activités d'accompagnement au quotidien de managers. Il témoigne de la satisfaction que l'obtention du statut lui a procuré - pour des raisons "culturelles plus qu'objectives". Car aujourd'hui, le cadre ne représente plus la direction de l'entreprise. Il n'est nul besoin d'être cadre pour "encadrer" ou pour être "expert". La légitimité ne découle que du parcours. Qui peut être cadre sans être avant tout expert ? C'est désormais le "manager", ou le "manager-expert", qui est recherché. Dans la plupart des cas, il sera cadre, mais n'est-ce pas une "survivance conventionnelle" ? Les rapports entre l'entreprise et les salariés ont évolué dans le sens d'une plus grande méfiance. Le statut constitue un état, un palier jugé irréversible, alors que l'accès à un poste de management ne garantit rien. Mais il s'avère qu'aujourd'hui, les cadres sont, eux aussi, dans l'incertitude, rendus à ne plus devoir attendre de signes extérieurs de reconnaissance. Pour Olivier Raynal, le recours au "management de la performance", cheminement individuel et collectif de développement, permettrait de replacer l'homme "au centre" pour qu'il retrouve du sens, le sien propre. |
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