Titre : | Les SIRH ont le vent en poupe dans l'entreprise (2004) |
Auteurs : | Sylvaine Luckx |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Liaisons sociales magazine (n°55, Octobre 2004) |
Pagination : | pp. 71-82 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 E-RH ; GESTION RESSOURCES HUMAINES |
Résumé : |
Sans SIRH, point de salut! Poussés par une logique de rentabilité, pressés de multiplier les reportings et soucieux d'alléger la charge de travail de leurs équipes, les DRH ne se sont jamais autant investis dans la mise en place de systèmes informatisés de gestion des ressources humaines. Les patrons des GRH y voient aussi l'occasion de recentrer le rôle de leurs services sur une gestion plus qualitative. Bref, l'informatique dédiée présente, à leurs yeux, beaucoup d'avantages lorsqu'il s'agit de procurer une réelle valeur ajoutée à l'entreprise. Cette évolution récente vers une gestion plus qualitative et moins administrative des RH est favorisée par le développement de l'offre technologique. De la version la plus minimaliste (un banal système de paie fonctionnant sur Excel) aux déclinaisons les plus sophistiquées, avec les progiciels de gestion intégrés, il y en a désormais pour toutes les bourses. Six grandes familles de prestataires se disputent le marché, des éditeurs d'ERP généralistes aux spécialistes de la paie, de la gestion des temps et des activités au recrutement. Et les entreprises qui ne souhaitent pas investir dans leur propre système peuvent recourir à la location d'applications sur Internet hébergées à l'extérieur. Reste que l'implantation réussie d'un système de gestion informatisé réclame une parfaite collaboration entre DRH et DSI. Elle exige aussi du doigté, surtout lorsque l'entreprise s'aventure dans des domaines sensibles tels que la gestion des compétences. Un marché qui a connu une véritable explosion cette année. D'ici à2006, près de 65 % des entreprises devraient d'ailleurs être dotées d'un module d'ingénierie des compétences. Mais les partenaires sociaux et la Cnil se montrent généralement très vigilants. Et les DRH eux-mêmes ne tiennent pas à jouer les apprentis sorciers car les chausse-trapes sont nombreuses. |