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L'analyse emploi-formation, de l'arbre à la branche

Titre :	L'analyse emploi-formation, de l'arbre à la branche (2004)
Auteurs :	Arnaud Du Crest
Type de document :	Article : article de périodique
Dans :	Actualité de la formation permanente (n°192, Septembre/Octobre 2004)
Pagination :	pp. 80-84
Note générale :	Cet article fait partie du dossier "Les observatoires prospectifs des métiers et des qualifications"
Langues:	Français
Mots-clés :	Thesaurus formation 2019 OREF ; OPMQ ; BRANCHE PROFESSIONNELLE ; RELATION EMPLOI-FORMATION ; NOMENCLATURE
Résumé :	Les textes récents donnent une place privilégiée aux observatoires de branche. Parallèlement, existent, parfois depuis plus d'une dizaine d'années, des observatoires régionaux emploi-formation (Oref), généralement financés dans le cadre des contrats de plan Etat-Région. La diversité des branches va donc se croiser avec celle des régions (sans oublier la perspective de création d'observatoires interprofessionnels régionaux, pour les métiers non couverts par les branches), et aussi celle des outils et des nomenclatures (les PCS pour l'emploi, le Rome pour le marché du travail, les diplômes, la Nomenclature des spécialités de formation, etc.), et des tables de passage : les 19 domaines de familles professionnelles et les 20 "groupes formation-emploi" (GFE). Entre eux, les structures, la nature des regroupements et les niveaux intermédiaires, même les objectifs divergent. Les travaux des Oref témoignent de la nécessité de passer à une analyse "multidimensionnelle", croisant les apports, pour représenter un réel de plus en plus complexe. La collaboration qui existe entre certains Oref et des observatoires de branche est intéressante, mais les données ne sont pas réellement intégrables, car elles se recouvrent. Mieux vaut organiser des échanges qualitatifs et de validation des hypothèses entre les analystes du niveau national et ceux de l'échelon régional. Car l'étude pertinente est indissociable de son appropriation par les acteurs locaux. Le travail avec un territoire considère ce dernier comme un patrimoine producteur de compétences et non seulement comme un espace sur lequel s'appliqueraient des dispositifs nationaux ou des méthodes, qu'ils soient du niveau national ou régional.