Titre : | VAE et entreprises (2005) |
Auteurs : | Françoise Leplâtre |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Actualité de la formation permanente (n°195, Mars/Avril 2005) |
Pagination : | pp. 14-16 |
Note générale : | Cet article fait partie du dossier "La VAE dans les entreprises" |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Entreprises Fnac ; Manpower ; CIMS ; Club Méditerranée ; Bénéteau ; Disneyland Paris ; Opac (Paris) ; Banque de FranceThesaurus formation 2019 GESTION COMPETENCES ; ENTREPRISE ; VALIDATION ACQUIS EXPERIENCE ; QUALIFICATION PROFESSIONNELLE ; POLITIQUE FORMATION ENTREPRISE |
Résumé : | Devant le dispositif de VAE, une entreprise peut adopter trois types d'attitudes : se contenter de répondre aux demandes individuelles (la loi lui en fait obligation), favoriser les initiatives (information des salariés), ou s'impliquer dans la démarche et la proposer aux différentes catégories de salariés. Pour cela, les motivations des entreprises sont diverses. Certaines, avec une approche "citoyenne", souhaitent que leurs salariés se sentent valorisés, éventuellement rassurés sur l'existence de leur métier. Pour d'autres, il s'agit de veiller à la cohésion sociale du personnel, aux relations entre les jeunes, plus souvent diplômés, et les salariés ayant acquis un niveau bien supérieur à celui qui était le leur à l'embauche. Il n'est alors pas (ou peu) question de formation complémentaire. Dans certains secteurs, les entreprises qui ont des difficultés à fidéliser leur personnel veulent y trouver une image plus positive et plus attirante. Elles souhaitent faciliter les recrutements en offrant aux nouveaux embauchés un parcours professionnel. La VAE peut aussi être utilisée avec profit dans un secteur en mal de professionnalisation, avec des besoins importants et urgents à satisfaire. Les Opca accompagnent alors des programmes de grande ampleur. Mais en définitive, les diverses initiatives n'aboutissent qu'à encore bien peu de validations. Pourquoi ? Le dispositif reste très complexe, et demande une profonde implication du salarié - alors que, le plus souvent, le diplôme ne se traduit pas mécaniquement par une augmentation de salaire. Ainsi, seuls s'impliquent les plus motivés, et non pas nécessairement ceux qui en auraient le plus besoin. Ce paradoxe, qui est aussi celui de la formation elle-même, constitue plus que jamais un défi à relever. |
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