Ressources documentaires de la formation

Titre :	L'apprenance : vers une nouvelle culture de la formation ? (2006)
Auteurs :	Philippe Carré
Type de document :	Article : article de périodique
Dans :	Actualité de la formation permanente (n°202, Mai/Juin 2006)
Pagination :	pp. 9-14
Note générale :	Cet article fait partie du dossier "IXe Université d'hiver de la formation professionnelle: les chemins de la professionnalisation, du bassin d'emplois à l'Europe".
Langues:	Français
Mots-clés :	Thesaurus formation 2019 PSYCHOLOGIE COGNITIVE ; PROCESSUS COGNITIF ; FORMATION INDIVIDUALISEE ; TERMINOLOGIE ; TECHNOLOGIE INFORMATION ; ECONOMIE EDUCATION ; RECHERCHE PEDAGOGIQUE ; PSYCHOSOCIOLOGIE FORMATION ; FORMATION EXPERIENTIELLE ; EDUCATION PERMANENTE
Résumé :	En lien avec les mutations économiques et sociales, une nouvelle culture de la formation, en gestation depuis une vingtaine d'années, s'installe aujourd'hui. Le savoir est devenu la valeur universelle dominante, un atout stratégique essentiel pour les individus, les organisations et les nations. Pour répondre à cette nécessité de formation tout au long de la vie, il s'agit de mieux prendre en compte les bénéficiaires, les rendre "acteurs", en faire des "sujets apprenants". Il faut même inverser les priorités: l'enseignement doit céder le pas à l'apprentissage, le formateur à "l'apprenant". Faute de quoi, les discours scientifiques ou convenus sur la société "cognitive","de l'information", "de la connaissance", etc., risquent de se révéler d'illusoires incantations. C'est pour que cette dimension individuelle de la transformation du rapport au savoir, ce changement de posture soient mieux affirmés, qu'à la suite d'autres auteurs, Philippe Carré plaide pour l'abandon du terme formation en faveur du néologisme "apprenance". Celle-ci étant définie comme "un ensemble de dispositions affectives, cognitives et conatives, favorables à l'acte d'apprendre, dans toutes les situations formelles ou informelles, de façon expérientielle ou didactique, autodirigée ou non, intentionnelle ou fortuite". L'auteur insiste sur le fait que cette attitude doit être favorisée par un milieu propice "nourricier", aussi bien dans l'entreprise, le centre de formation, que la Cité. L'ingénierie de "l'apprenance" doit ainsi devenir une écologie, c'est-à-dire une étude des milieux favorables à l'apprentissage et non un nouveau système pour la formation d'autrui.