Titre : | "Défense, la deuxième chance", une réussite pour les jeunes en difficulté : rapport d'information sur l'établissement public d'insertion de la Défense EPIDE (2007) |
Auteurs : | Françoise Branget ; Gilbert Meyer |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Documents d'information de l'Assemblée nationale (n°3650, 1 février 2007) |
Pagination : | 67 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 ECOLE DEUXIEME CHANCE ; MINISTERE DEFENSE ; RAPPORT ; RECOMMANDATION ; DISPOSITIF FORMATION ; JEUNE ; PUBLIC DEFAVORISE ; EXCLUSION ; DELINQUANT ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; BILAN ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE |
Résumé : | Le dispositif " Défense deuxième chance " est incontournable mais les moyens financiers et humains doivent encore être précisés pour assurer sa viabilité, a estimé la commission de la Défense de l'Assemblée nationale dans ce rapport publié le 31 janvier 2007. Lancé en août 2005, " Défense deuxième chance " vise à insérer durablement des jeunes de 18 à 21 ans en situation d'échec scolaire, professionnel et en voie de marginalisation sociale. Il leur propose une formation comportementale, une remise à niveau scolaire et une pré-formation professionnelle, s'appuyant sur l'expérience en matière d'insertion des armées mais aussi sur les dispositifs d'insertion existants. Les premiers résultats apparaissent très positifs et soulignent le caractère novateur de cette méthode d'insertion des jeunes. Ainsi, à l'issue d'un enseignement dispensé dans des centres civils mais par un personnel constitué majoritairement d'anciens militaires, 72% des bénéficiaires sortis des promotions inaugurales des trois premiers centres ouverts en septembre 2005 ont été réinsérés. La formation dispensée dans les centres n'a pas vocation à être diplômante en tant que telle. Elle vise à répondre à des besoins locaux. Le diagnostic préalable réalisé en partenariat avec les entreprises permet d'adapter les formations aux spécificités locales. Les partenariats avec les entreprises sont donc des moteurs forts de l'insertion professionnelle. Par ailleurs, les rapporteurs préconisent l'extension du dispositif aux jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans, l'amélioration du recrutement du personnel et une formation commune pour ses membres. Le rapport plaide, enfin, pour un suivi sur un ou deux ans des jeunes après leur sortie du dispositif par les Missions locales et une implication plus importante des entreprises et des chambres de commerce, d'agriculture et de métiers. Concernant le budget, il devrait atteindre 600 millions d'euros à terme pour 20 000 volontaires. |