Titre : | L'ADVP, plus que jamais d'actualité (2009) |
Auteurs : | Marie-Claude Mouillet |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Actualité de la formation permanente (n°218, Janvier/Février 2009) |
Pagination : | pp. 67-72 |
Note générale : | Cet article fait partie du dossier "Démarches et outils de l'orientation" |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 ORIENTATION PROFESSIONNELLE ; OUTIL METHODE ORIENTATION |
Résumé : | Cet article sur l'"activation du développement vocationnel et personnel" (ADVP) se veut l'occasion de bousculer certaines "idées reçues". Le modèle a été importé du Québec dans les années 1970 par Denis Pelletier, son co-concepteur. Avec pour objectif de permettre aux demandeurs d'emploi de "penser leur avenir" professionnel. Il a évolué au fil des ans, avec les travaux de la "psychodynamique" du travail. Souvent, on n'en retient que le processus de résolution de problèmes en quatre étapes : explorer (découvrir), cristalliser (comprendre), spécifier (hiérarchiser, choisir), réaliser (agir). Mais au-delà, l'ADVP s'inscrit dans une démarche éducative qui accorde une place capitale à l'expérience et à la pédagogie expérientielle. À aucun moment, il ne s'agit de dicter le "bon comportement", de répondre à des normes. L'action, l'expérience facilitent les apprentissages. Mais il ne faut pas la confondre avec une pédagogie "occupationnelle". L'individu explicite son expérience dans le but de se connaître, comprendre, intégrer et réaliser ses aspirations. Travailler sur la question de la rencontre entre une personne et une situation de travail, c'est inévitablement se frotter à la complexité, à la subjectivité et à la singularité. Certes, la préférence actuelle va aux démarches expertes offrant des réponses rapides, mais les problèmes économiques ne sont pas des raisons suffisantes pour renoncer à une vision éducative. Au reste, l'ADVP est "tout public". Et le modèle fonctionne, apportant beaucoup de satisfaction aux professionnels. |