Titre : | Recrutement, jeunes et entreprises, les nouvelles connexions : dossier (2008) |
Auteurs : | Anne Bariet, Coordination |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Entreprise et carrières (n°919, 09/09/2008) |
Pagination : | pp. 24-35 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 RESEAU SOCIAL ; JEUNE ; JEUNE DIPLOME ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; PREMIER EMPLOI ; POLITIQUE RECRUTEMENT ; GESTION RESSOURCES HUMAINES ; PSYCHOSOCIOLOGIE TRAVAIL ; INTERVIEW ; RESEAUEntreprises Altran ; Leroy Merlin ; Accenture |
Résumé : | Selon l'auteur de ce dossier, pour recruter la génération Y, c'est-à-dire les jeunes nés entre 1978 et 1994, les entreprises recourent à des initiatives originales afin de se démarquer de la masse des recruteurs. Mais toutes les méthodes n'obtiennent pas des résultats satisfaisants : réseaux sociaux, univers virtuels, cooptation, jeux concours, speed recruiting ou blogs d'entreprise... Ces outils sont-ils vraiment devenus indispensables pour recruter ? Quelles sont leurs limites ? Leurs avantages et leurs inconvénients ? Comment mesurer leur efficacité ? Sur ces sujets, ce dossier regroupe neuf articles intitulés : réseaux sociaux, l'approche timide des recruteurs ; second life, un canal de recrutement viable ; les blogs de recrutement ; Chat emploi, un succès pour les entreprises ; jeux concours, beaucoup de communication pour quelques recrutements ; speed recruiting, dix minutes pour être convaincu ; cooptation, quand les amis de mes collègues deviennent des collègues : soirées cocktails, épreuves sportives, portes ouvertes, road shows, les entreprises organisent des événementiels pour gagner en notoriété et pour repérer les profils intéressants ; entretien avec Yannick Fondeur, économiste au CEE, Centre d'études de l'emploi. A noter pour ce spécialiste, ce sont les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur qui sont visés par ce type de méthodes, à savoir : réseaux sociaux, univers virtuels. Plus généralement, toujours selon les propos de l'auteur de cette enquête, toutes les méthodes n'obtiennent pas de résultats satisfaisants. Altran France, par exemple, n'a pas eu recours au monde virtuel de Second Life. Altran donne sa préférence, en revanche, aux réseaux sociaux, LinkedIn et Viadeo... Par ailleurs, ces événements coûtent cher (entre 60 000 et 100 000 euros pour un business game) et restent limités aux grands groupes. Enfin, ils creusent l'écart entre jeunes diplômés des grandes écoles et les autres, et entre les seniors et leurs cadets. De son côté, Valérie Carayol, directrice du Greco, Groupe de recherche en communication des organisations, à l'université Bordeaux-3, reste également sceptique quant à l'efficacité de ces méthodes. Les promesses évoquées pour séduire les futurs candidats fonctionnent comme une sorte d'engagement que l'entreprise doit pouvoir honorer par la suite. Les limites tiennent au décalage pouvant être ressenti entre une offre attractive suivie d'une politique des ressources humaines désuète. |