Titre : | Regroupements de jeunes : rechercher une réponse modulable et graduée (2010) |
Auteurs : | Stéphanie Marseille |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | La gazette des communes, des départements, des régions (n°2039, 26/07/2010) |
Pagination : | pp. 26-28 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 JEUNE ; PUBLIC DEFAVORISE ; DELINQUANT ; EXCLUSION ; ESPACE URBAIN ; FAITS SOCIAUX ; METIER INSERTION ; DISPOSITIF FORMATION ; ILE-DE-FRANCE ; PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR ; MEDIATION SOCIALE |
Résumé : | Certaines collectivités sont confrontées à des rassemblements de jeunes en errance, déscolarisés et sans projet professionnel, troublant l'ordre public. Pour y faire face, elles allient prévention et répression. Cet article décrit ce phénomène urbain et souligne que si la prévention sociale est nécessaire, elle n'en connaît pas moins des limites. Le propos est ici illustré par un encadré centré sur un réseau de vingt-cinq médiateurs et adultes relais de Sénart, en Seine-et-Marne. Ainsi, selon l'auteur de ce reportage, la collectivité s'est emparé de l'opportunité du dispositif des adultes relais pour développer un réseau de vingt-cinq professionnels, qui ont été formés pendant trois ans à la gestion des conflits, à l'estime de soi, au positionnement de médiateur, aux questions interculturelles et d'insertion professionnelle, car il leur revient de proposer des projets aux jeunes qu'ils approchent. En place depuis quatre ans, le réseau de médiateurs se traduit, en outre, par un partenariat local fructueux. Le nombre de rixes est passé de cinquante-deux à douze par an. Par ailleurs, à Nice, la collectivité pour répondre au désœuvrement des jeunes, a mobilisé des éducateurs de rue la nuit. Les travailleurs sociaux, ont relevé qu'il y a " cinquante ans, les éducateurs de rue pouvaient offrir un vrai métier et un statut d'adulte à ces jeunes, leur intervention est difficile aujourd'hui car ils n'ont plus les moyens de sortir les jeunes de leur incertitude. Ces derniers sont souvent en échec scolaire. Or on ne leur offre que des formations peu qualifiantes pour des emplois peu rémunérés et des métiers dévalorisés ". |