Titre : | Trajectoires et mobilités après les emplois-jeunes (2012) |
Auteurs : | Bernard Gomel ; Alberto Lopez |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | RELIEF (n°37, Mai 2012) |
Pagination : | pp.255-278 |
Note générale : | Fait partie d'un dossier intitulé "Mobilités et changements de catégories : portée et limites des données longitudinales XIX journées d'étude sur les données longitudinales dans l'analyse du marché du travail, Caen 24-25 mai 2012" |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; PROGRAMME EMPLOI JEUNE ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; CEET ; HISTORIQUE ; STATISTIQUE EMPLOI ; PARCOURS INSERTION ; PROSPECTIVE |
Résumé : | Ce document propose un éclairage rétrospectif sur la façon dont le dispositif nouveaux services– emplois-jeunes, lancé en 1997, plus connu sous la dénomination, emplois-jeunes, a pu conditionner les trajectoires professionnelles de jeunes sortis du système éducatif dans la fin des années quatre-vingt dix. Au final, cette analyse conduit à penser que l’engagement dans le programme est loin d’être uniquement associé à des caractéristiques défavorables à l’insertion comme peuvent l’être d’autres programmes en direction des jeunes de plus bas niveau scolaire. Tout semble fonctionner comme si d’une part, le niveau d’éducation requis était plutôt le baccalauréat et d’autre part, l’emploi-jeune constituait une opportunité d’emploi pour des bacheliers qui n’en avaient pas d’autre au moment de leur sortie du système éducatif, ou un peu plus tard. A noter parmi les enseignements issus de l’analyse des trajectoires et des mobilités des emplois jeunes de la Génération 98 suivie par les enquêtes du Céreq pendant dix années : "un étalement dans le temps des entrées dans le dispositif et des sorties" ; "une population assez concentrée sur les niveaux bac et légèrement supérieurs" ; "un devenir professionnel des jeunes marqué par le sexe et le diplôme" ; "un impact très variable d’un type d’employeur à l’autre". A noter aussi : le contexte d’embellie économique de 1998 à 2001 a pu favoriser l’insertion dans le secteur concurrentiel des jeunes non entrés dans le programme alors que la conjoncture morose qui a suivi 2001 a pu rendre plus difficile l’insertion des sortants d’emplois-jeunes lorsqu’ils n’étaient pas intégrés sur place. |