Titre : | Les emplois d’avenir : dossier (2013) |
Auteurs : | Sabine Izard |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | ASH - actualités sociales hebdomadaires (n°2811, 24/05/2013) |
Pagination : | pp. 37-41 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CUI - CONTRAT UNIQUE INSERTION ; CAP EMPLOI ; EMPLOI AVENIR ; MESURE EMPLOI ; JEUNE ; PUBLIC DEFAVORISE ; PUBLIC BAS NIVEAU ; HANDICAPE ; DISPOSITIF FORMATION ; PARCOURS FORMATION ; CONTRAT INSERTION VIE SOCIALE ; TUTORAT ; REGLEMENTATION ; CIRCULAIRE ; DGEFP ; POLE EMPLOI ; AIDE EMPLOI ; FINANCEMENT FORMATION ETAT ; ACCOMPAGNEMENT SOCIAL ; PROJET PROFESSIONNEL ; SERVICE PUBLIC EMPLOI |
Résumé : | Ce dossier consacré à ces nouveaux contrats aidés constitue la deuxième partie d'un dossier plus général, dédié aux emplois d'avenir. Cette deuxième partie s’achève avec le suivi et la formation dont bénéficie le jeune embauché et l’aide financière versée par l’État à l’employeur. Selon l'auteur, dans la mesure où le dispositif des emplois d’avenir s’adresse à des jeunes sans qualification, rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi, la formation est un élément déterminant du déroulement du contrat. Les jeunes doivent en outre bénéficier d’un accompagnement professionnel et, le cas échéant, social. Les compétences qu’ils acquièrent pendant leur contrat font en outre l’objet d’une reconnaissance officielle. Ce dossier s'inscrit dans le cadre d'une approche réglementaire, structurée en trois grandes parties. La première est consacrée au suivi et à la formation, au tutorat, au suivi personnalisé et au bilan personnalisé. La deuxième partie concerne les aides de l’État, dans les champs de la formation et du tutorat. Enfin, la dernière partie traite de la mise en œuvre et de la gestion du dispositif. Plus spécifiquement, concernant, la formation et le suivi en emploi d'avenir, le jeune doit suivre des actions de formation se déroulant en priorité pendant le temps de travail et qui privilégient l’acquisition de compétences de base et de compétences transférables permettant d’accéder à un niveau de qualification supérieur. Il doit en outre bénéficier d’un tuteur au sein de la structure employeur et d’un suivi personnalisé professionnel et, le cas échéant, social, par un référent de Pôle emploi, de la mission locale, du Cap emploi ou du conseil général. Par ailleurs, ce dossier est enrichi d'un encadré qui explique l'articulation des emplois jeunes avec les autres dispositifs d'insertion, par exemple, les autres contrats uniques d’insertion, CUI. Ainsi, les emplois d’avenir peuvent être proposés à des jeunes accompagnés dans le cadre d’un contrat d’insertion dans la vie sociale, d’un projet personnalisé d’accès à l’emploi s’ils sont inscrits comme demandeurs d’emploi à Pôle emploi ou de l’accord national interprofessionnel d’avril 2011 relatif à l’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi dans leur accès à l’emploi. Ils peuvent également être un débouché pour les jeunes sortant du dispositif dit de deuxième chance ou d’un dispositif régional de formation, ainsi qu’à ceux abandonnant une formation en apprentissage. S'appuyant sur les dispositions de la circulaire DGEFP du 2 novembre 2011, l'auteur explique aussi que les emplois d’avenir ne peuvent pas se substituer à un parcours de formation, en alternance ou non, ni constituer une première solution pour les jeunes de 16 à 18 ans sortis sans diplômes du système scolaire. Ceux pouvant réintégrer un parcours de formation initiale ou continue ou entrer en contrat d’alternance ne doivent donc pas être orientés vers ce type de contrat. Une règle qui concerne en particulier les jeunes sortis d’un dispositif de formation depuis moins de 12 mois. |