Titre : | Avoir un rôle de tuteur : qui et dans quel travail ? (2013) |
Auteurs : | Anne-Françoise Molinié ; Serge Volkoff |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Connaissance de l'emploi (n°101, Février 2013) |
Pagination : | 4 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 TUTORAT ; TRANSMISSION SAVOIR ; FORMATION TUTEUR ; ENQUETE ; SENIOR ; CADRE ; PSYCHOSOCIOLOGIE TRAVAIL ; CONDITIONS TRAVAIL ; OBSERVATOIRE ; FORMATION EN SITUATION DE TRAVAIL |
Résumé : | Les occasions où des salariés se retrouvent en situation d’en former d’autres sont diverses, multiformes, et de plus en plus fréquentes. Elles peuvent surgir à l’occasion de changements techniques ou organisationnels, du développement de la polyvalence, de mobilités, d’arrivée de « nouveaux », que ceux ci soient stagiaires, apprentis, intérimaires, jeunes embauchés ou simplement venus d’un autre service. Elles peuvent être plus ou moins organisées, s’inscrire (ou non) dans le cadre de dispositifs formalisés. Alors que le débat social accorde une place nouvelle à la transmission des savoirs professionnels entre « anciens » et « nouveaux » (notamment à propos des contrats de génération), l’Observatoire Evrest (Évolutions et Relations en santé au Travail) fournit sur ce sujet, à partir de données recueillies par les médecins du travail, quelques indications pour les années 2010-2011. Environ un quart des salariés interrogés, d'avantage chez les cadres, a eu dans l’année un rôle de formateur ou de de tuteur. En dehors de la catégorie des cadres, la proportion de tuteurs diminue avec l’âge : il y a bien des tuteurs,seniors, mais ils sont moins nombreux que chez les jeunes. En termes de conditions de travail, les tuteurs semblent davantage soumis à la pression du temps. En particulier, ils dépassent souvent leurs horaires normaux de travail. 56 % des tuteurs disent avoir bénéficié d’une formation depuis un an, contre 42 % des non-tuteurs. |
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