Titre : | Évolutions de l’apprentissage : entre mutations structurelles et effets régionaux (2013) |
Auteurs : | Jean-Jacques Arrighi ; Valérie Lardi |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Céreq bref (n°314, septembre 2013) |
Pagination : | 4 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 APPRENTISSAGE ; ALTERNANCE SOUS STATUT SCOLAIRE ; EVOLUTION ; HISTORIQUE ; STATISTIQUE APPRENTISSAGE ; SECTEURS/CONTENUS ACTIVITES ; POLITIQUE ORIENTATION FORMATION DE LA REGION ; PAYS DE LA LOIRE ; RHONE-ALPES ; ILE-DE-FRANCE ; TAXE APPRENTISSAGE ; COMPARAISON ; BAC PRO - BACCALAUREAT PROFESSIONNEL |
Résumé : | Selon les auteurs, trois grandes tendances marquent les évolutions de l’apprentissage. Sa progression dans les différents métiers est hétérogène. À l’exception des métiers du bâtiment dans leur ensemble, la progression de l’apprentissage n’a pas ou très peu profité à son périmètre métier d’origine. Il a plutôt régressé dans les métiers de l’alimentation, de l’hôtellerie ou de la mécanique automobile. Une deuxième grande tendance est à souligner, celle de l’élévation du niveau de recrutement des apprentis. Le niveau de formation à l’entrée en apprentissage s’est élevé de deux manières. Les nouveaux métiers préparés en apprentissage recrutent à minima des bacheliers (comptabilité, secrétariat, banque, informatique,). Dans nombre de métiers préparés traditionnellement en apprentissage, les apprentis sont désormais recrutés plus souvent pour préparer un baccalauréat ou un brevet professionnel (mécanique automobile, pharmacie) ou sont en cours de glissement vers ce niveau (coiffure, commerce, hôtellerie). Dans l’enseignement supérieur, le tertiaire administratif recrute des apprentis pour préparer un BTS et les licences professionnelles. Une autre tendance marquante a été relevée par les auteurs : de nouveaux métiers peuvent être préparés en apprentissage au premier niveau de qualification comme les métiers du travail social, du transport et de la logistique et aussi dans les services à la collectivité. Entre 1997 et 2008, l’étude souligne la progression de l’apprentissage mais avec une expansion très variable selon les régions. Les structures de l’offre d’apprentissage par niveau et spécialité de formation sont différentes d’une région à l’autre. Par exemple, en Île-de-France, Pays de la Loire ou Rhône-Alpes, le dynamisme propre provient de la conjonction d’une collecte abondante de taxe d’apprentissage et d’un engagement stratégique très affirmé des conseils régionaux. Néanmoins, soulignent les auteurs, dans la plupart des autres régions, les causes du dynamisme ou de l’atonie relative de l’apprentissage restent encore mal identifiées. Entre 2008 et 2011, l’apprentissage résiste bien à la crise, mais subit les effets de la rénovation de la voie professionnelle, expliquent les auteurs. En 2008, la progression régulière des effectifs de l’apprentissage s’interrompt. Face à la crise et aux destructions massives d’emplois le nombre d’entrées en apprentissage est peu affecté : 299 000 contrats signés en 2008, 288 000 en 2009 et de nouveau 295 000 en 2011. L'apprentissage a certes bénéficié de bonifications fiscales exceptionnelles sur la période, mais ces mesures concernaient également les contrats de professionnalisation, qui, en proportion ont été plus affectés. |
En ligne : | http://www.cereq.fr/index.php/content/download/8209/73599/file/b314.pdf |