Titre : | Contrats de génération : délai surprise pour boucler les négociations (2013) |
Auteurs : | Elodie Sarfati ; Emmanuel Franck ; Mariette Kammerer |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Entreprise et carrières (n°1158, 17/09/2013) |
Pagination : | pp. 4-5 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CONTRAT GENERATION ; ACCORD ENTREPRISE ; TUTORAT ; SENIOR ; GESTION PREVISIONNELLE EMPLOIS ET COMPETENCES ; GESTION RESSOURCES HUMAINESEntreprises DCNS ; Société Générale ; Quick France ; France Télécom ; EDF |
Résumé : | Cet article propose un état des lieux sur les négociations menées par les entreprises. Saint-Maclou, DCNS, Quick et MMA ont achevé leurs négociations sur le contrat de génération avant la date butoir du 30 septembre 2013. Ces entreprises échapperont donc, selon les auteurs de cet article, à la pénalité prévue par la loi, le montant le plus élevé correspondant à 1 % de la masse salariale ou à 10 % des exonérations salariales. Nombre d’accords devraient toutefois être ouverts à la signature prochainement. À France Télécom-Orange, par exemple, le projet d’accord serait présenté en CCE le 24 septembre 2013. D’autres entreprises ont anticipé : à l’OPH Pas-de-Calais Habitat, l’accord a été signé le 18 avril. Outre un engagement de recrutement de 26 jeunes en CDI (il en compte actuellement 72), et un maintien de 20 % de seniors dans ses effectifs, l’office public de l’habitat a profité de l’accord pour définir sa politique de tutorat. La Société générale, de son côté, a signé un accord de GPEC le 13 février dernier, qui englobe les mesures du contrat de génération. Une démarche aussi adoptée par Batigère (logement social) ou MMA, qui ont paraphé leurs accords respectivement en juin et juillet. À DCNS, l’accord a été bouclé début septembre. Il prévoit entre autres 40 % des recrutements en CDI réservés aux moins de 30 ans, et 22 % aux moins de 26 ans. Par ailleurs, à EDF, après trois réunions menées en un mois, la négociation a échoué. Selon Isabelle Lebrun, élue CFE-CGC, le diagnostic sur les compétences clés n’est pas terminé et le tutorat reste une fonction bénévole et non reconnue, ni par une prime, ni par un temps de travail dédié. Même blocage concernant les seniors, sujet sur lequel la négociation avait déjà échoué il y a trois ans. Les syndicats n’ont pas obtenu de mesures sur les métiers pénibles, ni d’engagements sur la formation des seniors. L’objectif de 10 000 recrutements de jeunes n’a pas non plus convaincu les syndicats, toujours selon les auteurs de cet article. |