Résumé :
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En 2011, le CAP a eu 100 ans, ce qui témoigne de sa longue histoire dans le système éducatif. Sa place dans la formation professionnelle, même si elle a été bousculée, voire remise en cause à certaines périodes, de meure essentielle. Classé au niveau V de la nomenclature française, il représente le premier niveau de qualification dans de nombreux secteurs professionnels et, comme tel, entretient un lien étroit avec le marché du travail. La diversité de ses publics, de ses objectifs et de ses usages ont constitué à la fois sa force et sa faiblesse. Sa faiblesse, car face aux transformations économiques et éducatives et à leur exigence d'élévation des niveaux de qualification, le CAP a pu apparaître obsolète. Mais aussi sa force, car ses multiples facettes lui ont permis de consolider sa position dans le paysage des diplômes professionnels et de garder un intérêt aux yeux des professionnels et des jeunes. Ses adaptations et transformations successives ont assuré sa longévité.
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