Titre : | Jeunes issus de l'immigration : quels obstacles à leur insertion économique (2015) |
Auteurs : | Pierre-Yves Cusset ; Hélène Garnier ; Mohamed Harfi ; Frédéric Lainé ; David Marguerit |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Note d'analyse - France Stratégie (HS n°1, mars 2015) |
Pagination : | 16 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 JEUNE ; IMMIGRE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; DISCRIMINATION ; STATISTIQUE EMPLOI ; TYPOLOGIE ; PROSPECTIVE ; FAITS SOCIAUX ; SECTEUR PUBLIC |
Résumé : | Cette note analyse les difficultés d’insertion économique que connaissent les jeunes descendants d’immigrés et cherche à en identifier les principaux facteurs. En particulier, ces difficultés sont analysées sous l’angle de l’éducation, de l’emploi, du logement et du niveau de vie. Ces jeunes ont des parcours scolaires peu favorables à l'intégration économique et une difficile insertion sur le marché du travail, surtout pour les jeunes d'origine africaine. Le rapprochement souvent opéré entre jeunes issus de l’immigration et habitants de quartiers en difficulté renvoie à un troisième phénomène, celui de la ségrégation spatiale et de la concentration des descendants d’immigrés comme des immigrés dans des quartiers cumulant les difficultés économiques et sociales : communes pauvres, taux de chômage élevé, éloignement des zones d’emploi ou faible réseau de transport. En 2010, la fonction publique ne représente que 10 % des emplois occupés par les descendants d’immigrés, contre 14 % pour les natifs. Cette moindre présence est observable dans les trois fonctions publiques d’État, territoriale, hospitalière. Plusieurs types de facteurs, en partie liés, sont avancés pour expliquer les difficultés particulières rencontrées par les jeunes descendants d’immigrés : un milieu socio-économique plus modeste que celui du reste de la population ; des parcours scolaires plus difficiles, avec davantage de sorties du système éducatif sans diplôme et des niveaux de diplôme moins élevés, tout particulièrement pour les garçons ; des orientations moins favorables avec un faible taux de poursuite dans le supérieur, et, pour ceux qui sont orientés vers les filières professionnelles, un moindre accès à l’apprentissage ; une concentration spatiale au sein de quartiers et communes cumulant les difficultés économiques et sociales |
En ligne : | http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/na26_27022015_bat12_0.pdf |
Voir aussi : |