Titre : | L'insertion professionnelle des jeunes : rapport à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social |
Auteurs : | Marine Boisson-Cohen ; Hélène Garner ; Philippe Zamora ; Emmanuelle Prouet ; Lucie d'Artois |
Type de document : | ouvrage |
Editeur : | Paris : France stratégie, 01/2017 |
Format : | 98 p. |
Note générale : | Rapport préparé en concertation avec le groupe de travail composé des représentants de huit organisations patronales et syndicales ainsi que de quatre organisations de jeunesse. |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 INSERTION PROFESSIONNELLE ; JEUNE ; CHOMAGE ; EMPLOI ; QUALIFICATION PROFESSIONNELLE ; DIPLOME ; DISCRIMINATION ; APPRENTISSAGE |
Résumé : |
La situation des jeunes sur le marché du travail s’est dégradée. Multiplié par 3,5 en 40 ans, le taux de chômage des jeunes atteint aujourd'hui 24 %. Un trait commun à toute l’Europe mais particulièrement marqué en France où le taux d’activité des jeunes est inférieur de 4,5 points à la moyenne européenne. Attention à ne pas faire d’amalgame (statistique) pour autant ! Si leur taux d’activité est faible c’est d’abord parce que 50 % des 18-24 ans sont encore en étude. Le « vrai » point noir pour la France, ce sont les 13,8 % des 20-24 ans au chômage – un sur-chômage qui persiste encore dix ans après leur entrée sur le marché du travail – et les 15 % des 15-29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (les NEETs).
Cette précision souligne l’importance qu’il y a à parler des jeunesses au pluriel. Et c’est là le premier constat partagé par les parties prenantes. S’ils ont bien des difficultés spécifiques en commun, notamment une plus grande exposition aux crises, les jeunes sont loin de former un groupe homogène face à l’emploi. La qualification joue même un rôle encore plus déterminant que la tranche d’âge. Les jeunes les moins diplômés connaissent en l’espèce un taux de chômage trois fois supérieur à celui des diplômés de l’enseignement supérieur. Et les non-diplômés mettent en moyenne un an pour accéder à leur premier emploi en CDI, contre 3,3 mois pour les diplômés du supérieur. La spécialité du diplôme, voire sa filière d‘accès (voie scolaire versus apprentissage) joue également un rôle croissant dans la qualité de l’insertion dans l’emploi. Enfin pour les jeunes issus de l’immigration, ces difficultés se cumulent aux discriminations dans l’accès au marché de l’emploi. |
En ligne : | http://www.strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes |