Titre : | Parcours scolaire en formation technique et alternance travail-études (2015) |
Auteurs : | Pierre Doray ; Nicolas Bastien |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | RELIEF (n°50, décembre 2015) |
Pagination : | pp. 139-151 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CANADA ; ALTERNANCE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; PARCOURS FORMATION |
Résumé : |
Comme dans de nombreuses sociétés, le Canada et le Québec ont cherché à modifier les rapports entre les établissements d’enseignement professionnel et les milieux du travail avec l’objectif explicite de rapprocher ces deux mondes jugés trop éloignés. L’alternance travail-études (ATE) est alors apparue comme un dispositif éducatif permettant cette liaison plus étroite, à l’image de la mise en œuvre en Allemagne du « dual system », dont les vertus du point de vue de la qualité de la main-d’œuvre formée et de l’insertion professionnelle sont largement diffusées. En ce sens, le « dual system » est considéré comme un modèle à suivre.
Les vertus qui lui sont attribuées constituent le point de départ de notre analyse, car nous désirons savoir si les étudiants, qui ont participé à un programme d’alternance au cours de leurs études techniques, se sont insérés « facilement » sur le marché du travail. Plus spécifiquement, il s’agit de se demander si les personnes, qui s’inscrivent en formation en alternance, ont des parcours scolaires différents en aval de la participation à l’ATE, de ceux qui ont suivi leur formation technique de manière standard. Ainsi, le fait que les étudiants poursuivent en plus faible nombre leurs études à l’université constituerait un indice de rapprochement effectif des deux mondes. Nous ne pouvons examiner cette question, sans tenir compte des parcours scolaires des étudiants en amont, et ainsi de l’effet des ancrages sociaux sur l’accès à un programme d’alternance et sur la poursuite des études par la suite. La première partie de cette communication reprend les aspects fondamentaux de l’institutionnalisation de l’alternance au Québec au cours des 30 dernières années. Cela est nécessaire, afin de saisir les formes d’institutionnalisation de l’ATE, qui structurent les modes d’accès aux stages et la morphologie des parcours scolaires, largement construits en fonction des possibilités et contraintes institutionnelles et organisationnelles (Doray, 2011 et 2013). Par la suite, nous présentons les repères méthodologiques de notre analyse. Nous décrivons ensuite les résultats et fournissons quelques pistes interprétatives. |
En ligne : | http://www.cereq.fr/publications/Relief/Alternance-et-professionnalisation-des-atouts-pour-les-parcours-des-jeunes-et-les-carrieres |