Titre : | Accord du 16 mars 2021 relatif à l'activité partielle longue durée (APLD) (2021) |
Convention collective : | |
Type de document : | Article : texte conventionnel |
Dans : | Bulletin officiel des conventions collectives (n° 2021/0019, 22 mai 2021) |
Pagination : | 9 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 CHOMAGE PARTIELSignataire CCCF - Confédération des chocolatiers et confiseurs de France ; FGTA FO - Fédération générale des travailleurs de l'agriculture, de l'alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière ; FS CFDT - Fédération des services ; CFE-CGC AGRO - Fédération nationale de l'agroalimentaire |
Résumé : | Mise en oeuvre du dispositif d'activité partielle de longue durée |
Nature du texte : | Accord |
Date de signature (Format date) : | 16/03/2021 |
Texte en vigueur : | non |
Texte à durée déterminée : | oui |
Précisions sur la durée de l'accord : | Conclu jusqu'au 31 décembre 2021 |
Arrêté extension : | 2 juillet 2021 |
Date arrêté extension : | 02/07/2021 |
Extension Journal Officiel : | 6 juillet 2021 |
URL extension : | https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043760272 |
Descriptif du contenu de l’accord : |
Arrêté du 2 juillet 2021, JO du 6 juillet 2021 Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d'application de la convention collective nationale des détaillants et détaillants-fabricants de la confiserie, chocolaterie, biscuiterie du 1er janvier 1984, les stipulations de l'accord du 16 mars 2021 relatif à l'activité partielle de longue durée, conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée. Afin de soutenir les entreprises de la branche fortement impactées par la situation sanitaire liée au Covid-19, les organisations représentatives de la branche ont convenu de la mise en place du dispositif spécifique d'activité partielle institué par l'article 53 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020, précisé par le décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 modifié par le décret n° 2020-1316 du 30 octobre 2020. Ce dispositif permet le recours à l'activité réduite pour compenser une baisse durable d'activité dans les conditions prévues par les textes en l'absence d'accord d'entreprise, par la voie d'un document élaboré par l'employeur. Tous les salariés sont éligibles au dispositif d'APLD, quelle que soit la nature de leur contrat (CDI, CDD, contrat d'apprentissage, contrat de professionnalisation). Peuvent également être placé en activité partielle les salariés soumis à une convention annuelle de forfait en jours. Le salarié placé en activité partielle dans le cadre du dispositif APLD perçoit une indemnité horaire, versée par son employeur, égale à 70 % du salaire brut servant d'assiette pour l'indemnité de congés payés dans la limite d'une rémunération maximale égale à 4,5 fois le Smic. L'employeur peut prévoir le versement d'une indemnité complémentaire dès lors que les conditions financières de l'entreprise le permettent. Engagements en matière de formation professionnelle Les périodes de baisse d'activité ou chômées devront être mises à profit pour maintenir et développer les compétences des salariés par le biais d'actions dédiées. Sont visées, notamment, des actions de formation ou de validation des acquis de l'expérience, des actions de formation certifiantes, le recours au bilan de compétence, des projets poursuivis par le salarié dans le cadre de la mobilisation de son compte personnel de formation pour tout type d'action éligible dans les conditions prévues à l'article L6323-6 du code du travail, quelles que soient leurs modalités de mise en oeuvre (pendant l'activité réduite, en présentiel, à distance, en situation de travail). A ces fins, les signataires réaffirment leur demande à l'État de pouvoir mobiliser, dans un cadre de gestion simplifié, les ressources disponibles de l'opérateur de compétences des entreprises de proximité et des subventions publiques dédiées à la formation (FNE-Formation, FSE, autres...), pour le financement des coûts de formation engagés par les entreprises, majoritairement composées TPE, afin de faire face aux graves difficultés économiques conjoncturelles visées à l'article L6332-1-3, du code du travail. La commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la branche informera la section paritaire professionnelle (SPP) des métiers de l'alimentation de la conclusion du présent accord et lui transmettra une note d'orientation politique afin de prioriser la prise en charge des financements des formations ainsi mises en oeuvre et accompagner par conséquent au mieux la relance de l'activité. A l'occasion de la mise en place du dispositif d'activité partielle, les entreprises s'engagent à ne procéder à aucun licenciement pour motif économique. |
OPCO : | Opco des entreprises de proximité - |
En ligne : | https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/bocc?id=boc_20210019_0000_0012.pdf&isForGlobalBocc=false |
Modifié par : |
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