Titre : | Accord du 4 juillet 2023 relatif au dispositif de reconversion et promotion par alternance (Pro-A) (2023) |
Convention collective : | |
Type de document : | Article : texte conventionnel |
Dans : | Bulletin officiel des conventions collectives (n°2023/45, 20 décembre 2023) |
Pagination : | p.12 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Signataire UMF - Union du mareyage français ; CGT Siège national - Confédération générale du travail ; CFDT Siège national - Confédération française démocratique du travail ; Force ouvrière siège national (CGT-FO)Thesaurus formation 2019 PRO-A - RECONVERSION OU PROMOTION PAR ALTERNANCE ; CERTIFICATION PROFESSIONNELLE |
Résumé : |
La branche des mareyeurs-expéditeurs met en place la Pro-A.
L'accord est étendu avec plusieurs réserves : Le 1er alinéa de l'article 9 est étendu sous réserve du respect des dispositions de l'article L. 2261-7 du code du travail. Le 2e alinéa de l'article 9 est étendu sous réserve de l'application des dispositions des articles L. 2231-1 et L. 2261-7 du code du travail, telles qu'interprétées par la jurisprudence de la Cour de cassation (Cass. soc., 17 septembre 2003, n° 01-10706, 31 mai 2006 n° 04-14060, 8 juillet 2009 n° 08-41507), laquelle prévoit qu'un accord collectif ne peut être conclu ou révisé sans que l'ensemble des organisations syndicales représentatives aient été invitées à sa négociation. Les certifications de l'annexe sont éligibles au dispositif de reconversion et de promotion par l'alternance (Pro-A) sous réserve qu'elles soient actives au répertoire national des certifications professionnelles en application de l'article L. 6324-3 du code du travail. |
Nature du texte : | Accord |
Date de signature (Format date) : | 04/07/2023 |
Texte en vigueur : | oui |
Texte à durée indéterminée : | oui |
Texte à durée déterminée : | non |
Arrêté extension : | 2 février 2024 |
Date arrêté extension : | 02/02/2024 |
Extension Journal Officiel : | 10 février 2024 |
URL extension : | https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049121204 |
Descriptif du contenu de l’accord : |
L’accord commence par rappeler l’objectif du dispositif de Pro-A qui est de permettre au salarié de changer de métier ou de profession, ou encore de bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle par des actions de formation ou par des actions de validation des acquis de l’expérience. Comme l’est prévu par la loi, l’accord rappelle que la pro-A cible les salariés n’ayant pas atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au répertoire national (RNCP) et correspondant au grade de la licence. Il est indiqué à l’article 3 que la liste des certifications professionnelles éligibles à la Pro-A est en annexe de l’accord. Conformément au cadre légal, il est précisé à l’article 4 la durée d’une pro-A : Mais, elle peut être prolongée jusqu’à : La durée de la formation est précisée quand à elle à l’article 5 : L'article 6.2 précise que dès lors que les actions de la Pro-A sont réalisées pendant le temps de travail, le salarié bénéficie d'un maintien de sa rémunération. Enfin, l'employeur est chargé de désigner un tuteur chargé d’accompagner chaque bénéficiaire de la Pro-A.Les conditions pour etre tuteur sont les suivantes : - il doit être volontaire et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 2 ans dans une qualification en rapport avec l’objectif de certification visé. - Il ne peut exercer simultanément ses fonctions à l’égard de plus de 3 salariés. - Il peut s'agir de l'employeur, notamment en l’absence d’un salarié qualifié répondant aux conditions, dès lors qu’il remplit lui-même les conditions de qualification et d’expérience. -L’employeur ne peut exercer simultanément des fonctions de tuteurs à l’égard de plus de 2 salariés. La question de la prise en charge financière est traitée à l'article 7. Il y est précisé que l’Opco est le financeur des actions de formations suivies dans le cadre d’une pro-A. Les frais pédagogiques, d’hebergement et de transports sont pris en charge selon un montant forfaitaire. Le niveau de prise en charge est déterminé par l’OPCO après accord de la section paritaire professionnelle de la branche du mareyage. Le montant déterminé est communiqué par l’OPCO à France compétences. À défaut de détermination du niveau de prise en charge par l’OPCO, le niveau de prise en charge correspondra au montant légal et réglementaire. Concernant la rémunération des salariés bénéficiaires de la pro-A ainsi que les charges sociales légales et conventionnelles afférentes dues par l’employeur, c’est toujours l’Opco qui la prend en charge. Le niveau de prise en charge est déterminé par l’OPCO, mais sans que le montant total pris en charge ne puisse excéder le coût horaire du Smic par heure, charges sociales légales et conventionnelles afférentes dues par l’employeur comprises. À défaut de fixation d’un niveau de prise en charge par l’OPCO, la rémunération du salarié sera à la charge de l’employeur. Pour les entreprises de moins de 50 salariés, lorsque les dépenses exposées par les employeurs excèdent les montants forfaitaires, elles peuvent être financées par l’OPCO au titre des fonds affectés au développement des compétences au bénéfice des entreprises de moins de 50 salariés, selon des modalités précisées par son conseil d’administration. |
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