Titre : | Au prix d'un changement de public : à la poursuite du million d'apprentis (2024) |
Auteurs : | Sarah Nafti ; Jean-Patrick Gille, Interviewé |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Inffo formation (n° 1073, 1er-14 avril 2024) |
Pagination : | pp. 9-14 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 APPRENTISSAGE ; APPRENTI ; ALTERNANCE ; FINANCEMENT APPRENTISSAGE ; STATISTIQUE APPRENTISSAGE ; INSERTION PROFESSIONNELLE |
Résumé : |
Depuis 2020, grâce à un financement public très généreux, le nombre d’apprentis explose. Avec 830 000 contrats d’apprentissage débutés en 2022, on approche de l’objectif du million d’apprentis posé par le président. Historiquement réservé aux métiers manuels, l’apprentissage est désormais essentiellement porté par l’enseignement supérieur.
Pourtant, l’intérêt en termes d’insertion professionnelle est bien plus important pour les diplômes de niveau bac et infra bac. Selon France compétences, le financement de l’apprentissage aurait coûté 21,6 milliards d’euros en 2021, quasi entièrement à la charge de l’État, soit presque autant que le budget alloué au ministère du Travail en 2024. D’abord réservé aux métiers manuels, puis quasi abandonné au profit de la voie scolaire, l’apprentissage, devenu une voie de formation en alternance, connaît un regain de popularité depuis les années 80, comme l’expliquent les historiens Cédric Perrin et Stéphane Lembré. L’apprentissage a une réelle valeur ajoutée dans l’insertion professionnelle des jeunes de niveau bac et infra, mais ce ne sont pas eux qui bénéficient le plus des aides. |
Note de contenu : |
- Une voie de formation longtemps marginalisée qui séduit un nouveau public
- 3 questions à Jean-Patrick Gille, vice-président de la Région Centre-Val de Loire, délégué à l’emploi, à l’orientation, à la formation professionnelle et à l’insertion - La nouvelle donne de l'alternance en France - Une politique qui ne cible plus les populations les plus à risque face au chômage |